Le père Mitard qui se fait prendre une fessée

➔ Drich - 12 Dec 2012

➔ Drich - 12 Dec 2012
Tu pouvais laisser la première phrase

➔ Kenjin - 12 Dec 2012
En fait, Kenjin a l'éducation à cœur, mais il cache ses frustrations sous une montagne d'ironie. C'est beau.

➔ Kenjin - 12 Dec 2012

Je parlais en particulier de Pein...
Mais c'est vrai, il compte pas.
Sois pas non plus trop de mauvaise foi.
La question que je pose aussi limitée (BoBhihi ) soit-elle reste la même : la question du respect et des conséquences d'une forme de dérèglement social qui dépasse largement le cadre de bahuts SEGPA, dont les fauves pourraient être dressés à coup de torgnoles dans la tronche.
Pour que des gamins - plutôt issus des CSP +  donc divergeant largement de la population que tu décris - envisagent aussi un amphi de médecine comme un gigantesque défouloir, c'est qu'il y a un vrai problème général qui dépasse globalement la réponse de type "tarte dans la gueule du zupard moyen pour que la paix sociale soit de retour" (Clubpop, tu es parfois désarmant de débilité populiste).
Quant au lien...
Si je t'ai bien suivi : les difficultés scolaires que tu décris sont bien reliées au final au bordel que tu dénonces. Donc... ne me fais pas non plus passer pour l'odieux gaucho qui caricature tes propos. Mais peut-être ai-je surinterprété le fond de ta pensée.
Après, peut-être que tout se résume à l'état de primitivité de tes lascars. Ils auraient donc rompu le contrat social pour retourner à l'état de nature ? Il leur reste donc le zoo. Parce que l'intervention de pédo-psy, ça coûte en effet un bras.
Dantarès a surement raison. Il doit y avoir une dose d'ironie dans ta posture. Tant que cela te protège en tant que pédago, continue.

Edit par LimitedInc (12 Dec 2012)

➔ LimitedInc - 12 Dec 2012

Hint : c'est pas parce que les conséquences sont peu ou prou les mêmes entre les deux situations (même comportement de débile profond pour les étudiants en médecine ou les enfants de CSP--) que les causes sont les mêmes et donc la réponse identique.

Il y a un juste milieu entre le laxisme généralisé des SEGPA et le pseudo-élitisme des prépas/grandes écoles à coup de 2 ans de taupe + 3 ans de beuveries pour décompresser.

Parce que si l'on fait le bilan de l'"élite de la Nation", le résultat n'est même pas fameux :

- La conduite de l'Etat des énarques/science pipoteurs : no comment.
- L'industrie : game over.
- Les PME/entrepreneurs/boîtes dans le numérique ou des secteurs d'avenir comme l'énergie, les économies d'énergies dans le bâtiment : calme plat.
- Les grandes boîtes de services : il n'y a que ça qui surnage, et encore, ça ne vit que sur les acquis de la puissance de la France et le copinage.

➔ Kenjin - 12 Dec 2012

Très juste.
J'ajouterais une pensée néfastes qui contribue également à cet appauvrissement de l'EN: la peur de la sélection (et donc derrière ça l'élimination).
Certains esprits influents refléchissent d'ailleurs à faire disparaître la notion de redoublement.

Edit par ouaou (12 Dec 2012)

➔ LimitedInc - 12 Dec 2012
Mais en médecine c'est pas comme ça depuis la nuit des temps?

➔ huge - 12 Dec 2012
Bah c'est surtout qu'une bonne partie de "l'élite de la nation" dont les meilleurs parmi elle se casse à l'étranger pour faire plus de fric.

Sinon le message de Kenjin sur l'autorité etc est très juste je pense, mais passe peut être à coté du problème qui est le niveau des élèves de moins de 10 ans assez médiocre. Et sur ce point je pense pas que le fait que les élèves fassent du bordel soit la principale cause, surtout en milieu rural, ni que ce soit un manque de culture littéraire ou cinématographique, qui est de toutes évidences et bien normalement nul à cet âge là.

Bon après sur le reste notamment collège/segpa etc même moi je vérifie ça dans mon petit village, et c'était déjà un peu le cas il y a 6-7 ans lorsque j'y étais.

Cette époque subissait bien évidemment son quota de demeurés & co mais on leurs en faisait quand même rentrer dans le crâne.
Quand j'ai vu les cahiers de classe et le certificat d'étude de mes grands et arrières grands parents, je suis tombé à la renverse.
Certes ils ont bien plus de 50 ans et sont presque tous disparus, mais lorsque je compare leur application à la mienne, j'ai l'impression d'être un scribouillard analphabète.
Pourtant j'ai un soit-disant niveau d'étude largement supérieur au leur, je fais parti d'un groupe socio-professionnel aisé alors qu'eux étaient les enfants d'immigrés pauvres, ouvriers, paysans et femme de chambre.
A 80 ans mon grand père pouvait encore réciter ce qu'il avait appris étant écolier, moi j'en suis incapable, à part quelques bribes de poésie, 3 dates et mes tables.

Maintenant, quand je compare le niveau d'élocution et la culture générale de mon neveu (bac s, fac, élève correct) au mien - 15 ans nous séparent - je m'aperçois là encore qu'il y a comme un fossé une tranchée qui nous sépare; sorti de son domaine d'expertise, il ne lui reste plus grand chose du socle de son enseignement secondaire (parfois primaire même).

L'ED a choisi de produire des spécialistes à dominante math, écartant ou minimisant les autres matières, pas certain que le pari soit gagnant.

Et concernant le problème de comportement et de discipline soulevé plus haut, pas besoin de chercher bien loin, les gamins sont à l'image de leurs parents / entourage.
Comment un instit' pourrait il apprendre à un gamin la propreté quand celui-ci vit au quotidien dans une fosse d'aisance ?

Un professeur visé par une bouteille d'acide

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-9 … 297420.php

en tout cas les 0.1% ont une bonne connaissance en chimie

Edit par makunouchi_ippo (12 Dec 2012)

➔ Kolia - 12 Dec 2012
je n'avais pas développé mais évidemment je suis à 100% avec ton dernier paragraphe

j'ajouterai que ceux qui foutent le bordel ont une très haute opinion d'eux même, ils se pensent en roi, alors qu'ils sont déjà tout en bas de la société (laids, bêtes, méchants, désœuvrés) et ne considèrent pas l'école comme un outil de progrès personnel
ce que je vais dire est terrible mais... parfois quand l'un d'eux me gonfle vraiment je me dis "allez, il me casse les couilles pendant une heure, mais lui c'est toute sa vie qui sera merdique"...

la seule fois ou j'ai senti vaciller un élève de segpa c'est lorsque je lui ai montré de jolies filles de classes générales en lui demandant si à son avis elles auraient envie de sortir avec lui, vu sa façon de parler, de s'habiller etc

➔ makunouchi_ippo - 12 Dec 2012
Très bon prof de chimie.

➔ Crash - 12 Dec 2012
Peut-être parce que la matiere, en tout cas comme elle est actuellement enseignée, est aussi interessante et stimulante que les cours de musique ou de sport ?

➔ b3y0nd - 12 Dec 2012

Ah mais il raconte totalement de la merde hein. Le truc le plus ouf que j'ai jamais vu en 3 ans de fac de médecine c'est un putain d'avion de papier en amphi.

➔ pete - 12 Dec 2012
à l'époque (jusqu'au début des années 70), le système éducatif était bien coordonné avec le marché du travail et facilitait l'insertion professionnel

beaucoup l'ignore mais en fin de primaire les élèves allaient soit au collège, soit au lycée :
- les moins bons primaires allaient au collège, leur scolarité s'arrêtait en fin de 3ème, avec un enseignement adapté qui permettait d'avoir un boulot non qualifié en fin d'études
- les meilleurs primaires allaient au lycée, qui correspond au collège + lycée d'aujourd'hui, qui permettait d'avoir un boulot qualifié en fin d'études

et puis il y a eu le collège unique, parce que tout le monde a le droit à la même scolarité (believe)
donc on met tout le monde dans les mêmes filières, y compris ceux qui sont en difficulté
bien sûr, pas question de mettre de côté ces élèves et comme il n'y a jamais eu (à part le bac pro mais la sélection est trop tardive) de filières remédiatrices majeures pour eux (ce qu'étaient les collèges à la base), on a décidé de faire un truc simple :

abaisser l'exigence scolaire car il faut bien que tout le monde avancent ensemble

donc massification des effectifs au lycée (le collège n'était plus une fin en soi), appauvrissement des savoirs, savoir faire et savoir être
et bien sur massification à l'université

au final tu te retrouves avec 0 hiérarchie (enfin si, elle arrive dans le supérieur) et une insertion professionnelle catastrophique puisque le nombre de diplômés du bac ou du supérieur a explosé bien plus vite que le nombre d'emplois qualifiés n'a augmenté dans le même temps

maintenant les emplois qualifiés du supérieur sont largement pourvus, et quand t'as une qualification du bac ou du supérieur tu dois parfois te résoudre à prendre un boulot... non qualifié, qui aurait dû être destiné à un jeune non qualifié (comme c'était le cas à l'époque) qui lui ne trouvera jamais rien

mais hey, il aura fait toute sa scolarité avec les autres sans être brimé par une quelconque hiérarchie, merci les politiques éducatives !

➔ pete - 12 Dec 2012

Je plussoie 1 million de fois ton premier paragraphe!

Le 3eme aussi!

Et encore plus le 4eme!

Ce qu'il faut a tout prix pour sauver l'éducation nationale :

-restaurer l'autorité dès le plus jeune age! Moi aussi en primaire y'avait DEJA majoritairement des gonzesses en instits,mais a tout moment elles pouvaient te mettre une baffe ou appeler un confrère masculin,donc même avec les institutrices on mouftait pas trop!

-Il faut clairement SUPPRIMER la notion de classe unique au collège,je veux dire,il y a des tas d'élèves qui pourraient êtres a 50-60 par classe que y'aura jamais du bordel et d'autres ou rien qu'a 3 ou 4 et ça devient le dawa...
Il faut SÉPARER le bon grain de l'ivraie,non pas pour abandonner les débiles comme hurleront les gauchistes habituels,mais pour pouvoir réorganiser les effectifs au collège!
Y'a des élèves qui peuvent apprendre en quasi auto-gestion,et d'autres,il faut beaucoup d'adultes ayant autorité(et pédagogie,je ne l'oublie pas,tant que c'est pas de la merde gauchiste puante)pour les empêcher contre leur gré de devenir des mongoloïdes une fois devenus adultes...

-il faut  accepter le fait qu'avec la chute spectaculaire de l'age a partir duquel les filles ont leur règles(j'avais vu un graphique,c'est impressionnant,on est passé de 16-17 a 12 ans aujourd'hui,et rien n'indique que ça va s'arrêter... ),cela signifie une sexualisation massive des comportements des collégiens qui n'est évidemment pas propice a l'enseignement!
Il faut donc supprimer la majorité des cours mixtes,et ce même si les féministes débiles vont gueuler comme des putois.
Je demande pas d'apprendre des trucs différents a chaque sexe,mais de permettre a Jason de se concentrer sur Pythagore et non sur le décolleté de Virginie,Virginie qui pourra elle même bien plus se concentrer puisqu'elle n'aura plus a vérifier si son sex-appeal naissant fonctionne!
On laisserait les collégiens se voir tous ensemble aux inter-cours ainsi qu'a quelques cours-mixtes (genre des TPE)
Ils ont fait des essais dans les pays nordiques,les résultats sont très probants...sauf que les féministes gueulent.

-Et puis,ça c'est un point de vue personnel,mais il faut arrêter de faire penser aux profs qu'il y a UNE méthode d'enseignement qui va être la méthode miracle qui va faire que les élèves apprennent.
Il faut apprendre aux futurs enseignants PLUSIEURS méthodes éducatives différentes,car y'en a pas forcément une de mieux que l'autre,mais que si un prof voit qu'une méthode ne marche pas avec un élève,bah il pourra en essayer une autre jusqu'à ce que ça marche!
Après,a mettre en pratique,ça pourrait être pas pratique,mais on le sait,tous les élèves ne sont pas réceptifs aux mêmes choses,certains ont besoin d'écrire,d'autres d'entendre,d'autres encore d'avoir des exemples,ect...
Bref,je sais pas comment il faut faire,mais il faut permettre aux profs d'êtres polypédagogiques.

Par contre 'faut arrêter avec les histoires d'autorité à coup de baffes dans la gueule. Ça peut aider dans certains cas c'est sûr, mais d'après mes souvenirs "de mon temps" (années 80) c'était déjà plus trop à la mode. Mais on craignait les autres formes de punitions: se retrouver comme un con en retenue ou consigné dans sa chambre au lieu de pouvoir aller jouer avec les potes, ça nous faisait chier pour la plupart (avec l'exception des quelques futurs délinquants du bahu qui se foutaient déjà de tout), alors on se tenait (autant que possible) à carreau. Je ne sais pas pourquoi ça, ça a disparu.

Olivier Delamarche 11 Décembre 2012

Philippe Béchade 12 Décembre 2012

Hassan II et l'immigration

Edit par makunouchi_ippo (13 Dec 2012)

➔ Kenjin - 13 Dec 2012
Tu évoques, avec justesse, le résultat d'un dogmatisme d'état qui perdure, et ce, quelque soit la couleur des différentes sensibilités politiques au pouvoir, depuis 4 décennies, avec le résultat que l'on connait et que tu constates au quotidien.

Je voudrais connaitre le fin de mot de l'histoire, savoir pourquoi devant un tel échec - parfaitement mis en évidence dès la fin des 80's - les têtes pensantes de l'EN n'ont pas changé de cap. Pourquoi ?

Tu ne fais pas parti du sérail, mais à ton niveau académique, voir syndicaliste (en tant qu'entité), comment est ce que ta  corporation, hiérarchie, justifie elle ses choix, son action et leur historique au niveau sociologique ? Comment le corps enseignant, du moins ses exécutants directs, vit il son rapport à ce ministère qui se vautre dans... un dogme absurde ? (et hop on y revient).

➔ Britney - 13 Dec 2012
Tu manques un peu de mesure quand même là.

Tu ne peux pas tout ramener au rapport de force, je veux dire que tu ne peux pas "dresser" un gamin, si au quotidien, ni ses parents, ni son environnement ne sont au diapason de la voie - et des contraintes - que tu souhaites lui inculquer / infliger.
Essaye avec un animal, tu en feras une bête schizo et dangereuse.
Je ne pense pas que ce soit le rôle de l'école, sauf dans sa version Huxley.

Pour l'abandon de la classe unique au collège... le collège c'est long, et mettre de coté un gamin dyslexique ou un autre pas fichu de comprendre un théorème de géométrie ce serait absurde, le vivant est doué de transcendance, oui, même un abruti.
Pour les élèves franchement trop violents et trop abjectes, oui je suis d'accord, il faut les éloigner des autres... mais ensuite on en fait quoi ? On demande à Kenjin de leur faire le coup du mentalist ? "On leur inocule la myxomatose" © ?

Bon le coup de la l'hyper-sexualisation destructrice précoce des jeunes c'est du pipeau de journaliste...
Du moins quand il ne se vendent pas chez jojo le belge contre une wiiu, mais de là à croire que ça perturbe une classe !
J'habite à proximité d'un collège privé pour garçon et je t'assure qu'il ne sont pas moins dissipés que dans un institut mixte, au contraire, faut croire que la salade de boule les rend hystérique.
Et si l'on mettait moins d'hormones dans notre bouffe il y aurait moins de filles souffrants d'hypertrophie mammaire et de garçons de gynécomastie, ça je te l'accorde.

Réfuter toutes les responsabilités parentales et environnementales pour tout reporter sur le professorat, c'est faire abstraction de la quasi-totalité du problème.
Le prof applique les consignes - souvent connes oui - que l'on lui donne, il rajoute sa saveur personnelle (no comment) et délivre de l'information; quoique tu en penses, le prof d'aujourd'hui est nettement plus pédagogue que la brute du pré-68 qui pétait les doigts au moindre chahut.
Si tu veux mieux, il faut que, tu choppes les croutes de JJ Rousseau, tu le clones, tu lui donnes tes gosses et que tu pries le bon dieu que 1) il ne soit pas un ped0-pervers, 2) soit plus efficace que ses salamalecs livresques, 3) soit déductible de ton isf parce que l'opération de clonage va te couter au moins un rein et tes 2 rétines.
Penses tu sincèrement que tu pourrais instruire, dans le cadre légal, les gosses détraqués que tu vois dans ton quotidien ? Sans pouvoirs mystiques je précise, et sans avoir passé 20 ans dans un temple perdu de shaolin ?

➔ Dumbaz - 13 Dec 2012
L'afpa c'est joli sur le papier, au niveau individuel c'est des personnes plus ou moins compétentes et bienveillantes qui t'envoient bien souvent t'écraser la tronche sur une statistique ou se laissent embobiner par ton "projet". Enfin j'exagère c'est plutôt la loterie, mais ça reste vécu comme un constat d'échec.
N'abordons pas le cas de l'université (joyeusement financée par l'état), pour les 2/3 des filières, c'est carrément de la science fiction grandeur nature en terme de débouchées.
"Hum bac +3, ok. Torcher des vieux ? Ca vous va ? Payé en pepito, ça vous va ?"
"Suivant !"
Voilà ce que je perçois et ce que je pense de l'action de l'état sur cette thématique.

Edit par pete (13 Dec 2012)

Il y a pas mal de choses sensées dans ce que tu dis mais ce passage
Tu as vraiment un rapport à la sexualité des plus... dérangeant.

J'en connais une qui fait ça, infirmière libérale. Ca paye mieux que 90% des bac+5 et elle décide quand elle veut bosser. Après faut un bon réseau pour trouver du boulot constamment mais apparemment dans sa région ça tourne bien.

➔ fortunatus - 13 Dec 2012

Mme Kotchneva, qui parle couramment l'arabe, a fait plusieurs interventions à la télévision syrienne pour défendre le régime de Bachar al-Assad

➔ Kolia - 13 Dec 2012
Il a totalement raison.
Le nombre de cours que j'ai pas suivi pour cause de chien de la cassisation au collège (et surtout lycée en fait ! )

➔ Crash - 13 Dec 2012

Non mais ok elle est complètement impliquée dans le régime, mais l'appel des rebelles est "un peu" flippant quand même.