L'ayatollah
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Kolia
12 Dec 2012
Pein a écrit :
Euh, sans vouloir t'offenser je me fais bien plus respecté par mes élèves que ta maman par le pharmacien qui lui a vendu les préservatifs usagées (ou la pilule périmée) ayant eu pour conséquence regrettable ta naissance... Ah, hélas, si seulement elle n'avait pas été opposée à l'avortement ! Sinon, pour ne pas uniquement répondre à l'espèce de "sous-britney", je suis assez d'accord avec beaucoup d'aspects de la réponse de Kenjin. Oui, 0,1% des élèves (à vue de nez) devraient être définitivement éloignés de ceux qui peuvent devenir quelque chose. Deux ou trois cas peuvent pourir toute une classe. Et oui ce n'est pas forcément uniquement de moyens dont l'école a besoin. Et d'accord aussi sur certaines pratiques pédagogiques déplorables qui ont fait du mal. Mais n'oublions le pendant de ces théories ayant débouché sur les idées "d'enfant roi". J'ajouterai simplement pour nuancer, outre que je te trouve un peu trop radical, que lorsqu'on compare avec l'école des années 1960 on compare avec un contexte économique de plein emploi ou les parents avaient un boulot et où l'école représentait une authentique possibilité d'ascension sociale (et où même les mauvais terminaient ouvrier/mineur etc...). Perspective qui n'est pas du tout la même aujourd'hui. Il me semble par ailleurs, d'un point de vue plus culturel cette fois-ci, que le spectacle "audiovisuel" actuel (des Chti à Ibiza à Sexion d'assaut en passant par secret story et cie) distille des ferments pourris dans notre société. Une culture de vulgarité et de bêtise qui n'aide pas trop à contribuer au renforcement de l'image du savoir dans sa globalité. Et que je me fais du souci pour les jeunes esprits fascinés par ces "modèles". Dans les années 1960 tu avais une seule chaine de tv qui diffusait des entretiens avec Camus ou Aron à des heures de grande écoute. Aujourd'hui on a BHL ou Ayem Edit par Kolia (12 Dec 2012) |