➔ Darsch - 29 Nov 2009
je sais bien c'est toi qui me l'a conseillé

dommage qu'on puisse pas ban les admin

Merde j'ai fini les Chemins de Katmandou. Ca reste du Barjavel

Mais en fait les différentes phases sont très biens, le début avec les diverses storylines est juste chaotique mais dès le début du voyage = graal

C'est un peu le requiem for a dream de la littèrature

➔ CluBpop - 30 Nov 2009
C'est "l'amour" qui dure trois ans...

➔ Ancien-Combattant - 04 Dec 2009

Franchement ça va

➔ Ancien-Combattant - 04 Dec 2009
Mon prochain bouquin sera celui là puisque qu'il fait l'unanimité. 

chien blanc de romain gary.

1) ça m'a instruit, et pas qu'un peu
2) je surkiffe le style.

Clairement l'un de mes best romans ever, et pi cette fin bordel

pi là je m'attelle à Fondation, c'est bien ou bien?

➔ b3y0nd - 05 Dec 2009

Non mais Gary c'est juste

➔ b3y0nd - 05 Dec 2009

bordel je dois etre le seul au monde a detester Gary...

J'en ai lu que 2, ça m'a suffit, bon style, mais cette demago bien pensante, ces personnages insupportables, oh la la... a gerber.

Lu l'angoisse du roi salomon, et la vie devant soi (au secours celui-là !)

Bon en fait c'etait sous le pseudo Emile Ajar, peut etre qu'avec Gary comme nom, il a été meilleur

J'ai acheté The Road. On verra bien le thème m'attire moyen mais bon, on a pas arrêté de me dire que ça tuait.

Un collègue m'a prêté ce livre. Presque 400 pages dévorées en 2 jours tellement ça bute !

Le livre est à la croisée de la fantasy et de la SF.
L'auteur nous place dans une ville pourrissante peuplée de différentes races (hommes cactus, hommes machines, hommes oiseaux) qui sert de théâtre à une intrigue au départ noyée dans un déluge de descriptions très fouillées (mais toujours superbement écrites) mais qui prend tout son sens après les 200 premières pages et donne envie de s'enfiler le tome 2 illico. Les persos principaux sont hauts en couleurs.

Pour faire bref l'univers est extrêmement intéressant et original. On est loin de l'univers fantsay classique ou de la SF à la star wars.

en parlant de la peste je viens de relire l'étranger ce soir

camus = dieu

Ru89, c'est définitivement bien pour rigoler. Le boboïsme dans toute sa splendeur :

Ellroy, ce génie. Les gens de gôche degs, toujours prêts à juger avec leur boussole morale au lieu de leur cerveau et de leur coeur

Si on commence à sélectionner ses livres en fonction de l'auteur, on finit par lire Marie Ndiaye ou Marc Lévy. On ne fait pas de bonne littérature avec des bons sentiments.

http://www.rue89.com/cabinet-de-lecture … nt-1235402

"Un tueur sur la route", meilleur livre jamais.

➔ Sargon_d_Akkad - 11 Jan 2010

Bah ça se lit en deux heures. Ca fait pas cher la culture.

➔ Starfula - 11 Jan 2010

Je suis pas d'accord, en tout cas je n'ai pas trouvé d'exemples qui illustrent ton point de vue.

Après ça dépend ce qu'on appele "débile". Si c'est sur l'expression ou pas de points de vue, donc de politique, la chose est aisée. Je suis d'avis que, en France en tout cas, la politique est une branche de la littérature. Donc à partir du moment où l'on a du talent et que l'on travaille pour écrire, trouver des angles d'attaque, dire des choses, etc ; on est un peu obligé de lire, réfléchir, se documenter et exprimer des idées et sa pensée et donc d'avoir une vision et une trajectoire qui expriment des points de vue à la fois construits, cohérents, qui donnent à réfléchir, sur le monde etc. Sinon on écrit pas, on raconte des trucs sans intérêt. C'est la différence entre de l'art et du divertissement. C'est pas pour rien que Lindenberg dans son torchon sur les nouveaux réactionnaires dézingue tous les romanciers français un poil intéressants.

Si "débile" c'est "n'est pas de mon bord politique" ou en tout cas "ce ne sont pas mes idées et je ne peux même pas les cautionner parce qu'elles sont aux antipodes de mes opinions politiques voire indéfendables", là encore je ne suis pas d'accord. D'abord parce que l'homme change et que le cheminement intellectuel d'un écrivain n'est pas un vain mot, il peut explorer, réfuter, approfondir au fil du temps. D'autre part parce qu'il y a souvent plusieurs idées et voies explorées par un écrivain et qu'il est bien difficile de ne pas trouver quelque chose d'intéressant. Un écrivain monolithique est par définition inintéressant, il n'a rien à dire.
Enfin parce que l'homme n'est pas rationnel et que la cristallisation de la société dans la démocratie, le marché et les droits humains est en fait très récente et bien artificielle. Il suffit de regarder l'histoire, les idées et les écrivains/philosophes/politiques qui les ont portées entre 1850 et 1950 par exemple : les alliances contre-nature, retournements de veste, changement d'idées sont légion.
Si tu commences à éliminer tous les malpensants genre antisémites, nationalistes, communistes, fascistes, tu élimines Tocqueville, Lovecraft, Proudhon, Malaparte, Aragon, Breton, Sartre, etc. OK, il te reste Orwell, Zola, Hugo et bien d'autres, mais quand même.
Tous les libéraux actuels te citent ad nauseam Tocqueville et pourtant ce qu'il a écrit sur la colonisation en Afrique du Nord est indéfendable. Le reste en revanche est tout à fait digne d'intérêt.
Un dernier exemple pour terminer : qu'est-ce qui est le plus bandant intellectuellement et du coup historiquement : l'histoire de l'extrème-droite et/ou de l'extrème-gauche ou l'histoire des démocrates-chrétiens ? Les démocrates chrétiens, ça n'intéresse personne et il n'y a de toute façon rien à en dire, ni politiquement, ni historiquement.

➔ huge - 12 Jan 2010

Non mais t'as pas compris :
critiquer un livre parce que son auteur est nazi ou autre = débile
dire d'un nazi que c'est un fdp = normal
Et me sort le truc, oui mais c'est pas parce que t'es pas d'accord avec le nazi qu'il a tort euhhh, les valeurs universelles de tolérance etc ça existe.
Faut différencier l'oeuvre et l'auteur.

Et en plus tu me dis ça : la politique est une branche de la littérature
WHY SO NAWAK ?

➔ Kenjin - 12 Jan 2010

Pour ça on est d'accord. D'autant plus que la Verité est un thème que j'affectionne.

Tu parles du narrateur(je me rappelle plus du nom)? Si c'est lui je l'ai trouvé vraiment antipathique au possible. Je pense même que c'est fait exprès. Ce qui réduit l'impact de la fin, du coup pour moi. D'autant plus que sa peine il l'a pas volé. Apres ok, le procès est expédié et il est condamné à cause de son refus du mensonge plus que pour le crime lui-même mais je ne le vois pas comme une victime pour autant.

➔ Starfula - 12 Jan 2010

On est d'accord.

Sinon c'est pas nawak, la politique c'est d'abord des idées donc des textes. C'est juste des idées mises en pratique mais finalement la pratique ne fait que découler et est peu intéressante en tant que telle (à part pour les anecdotes compilées dans des mémoires).

Une action sans structure de pensée, ça ne fait pas de la politique, c'est de la gestion.

Edit : je suis en train de jouer à Bioshock, il faut vraiment que je lise des bouquins d'Ayn Rand. Je trouve fascinant que cet auteur soit aussi inconnu en France qu'immensément populaire aux USA. Dans le même genre d'idée, j'attends toujours un article dans la presse française sur Tea Party...

tiens, j'viens de remarquer un truc marrant, mais bon c'est pas franchement intéressant, donc lisez pas.

C'est juste que dans la peste que je lisais y'a juste 30 secondes, à un moment camus écrit "Supposez que vous ayez une maladie grave ou incurable, un cancer sérieux ou une bonne tuberculose, vous n'attraperez jamais la peste ou le typhus, c'est impossible. Du reste, ça va encore plus loin, parce que vous n'avez jamais vu un cancéreux mourir d'un accident automobile".

Et là ça m'a tout de suite fait penser à l'ironie du sort, sachant que camus justement est mort en bagnole alors qu'il avait la tuberculose.

j'avoue que royal osef mais ça m'a fait tilté

➔ b3y0nd - 13 Jan 2010

l'ironie du sort !

➔ Nishizono - 14 Jan 2010

C'est au programme d'hypokhâgne

➔ huge - 13 Jan 2010
Ayn Rand...

Et après on ose traiter les marxistes d'idéologues déconnectés du réel...

En ce qui concerne le Tea Party, on sera bien obligé d'en parler après la défaite des démocrates aux élections de mi-mandat.

➔ Truv - 14 Jan 2010

Le problème d'Ayn Rand c'est qu'elle s'est trop laissé porter par les mecs qui la léchaient mais déformaient son propos. Après c'est sûr que c'est tout l'inverse du communisme donc comme ce dernier ça pousse les choses trop loin.

➔ Nishizono - 14 Jan 2010

Dans la vidéo d'une conférence dont Huge a donné le lien ici :
http://www.gamerama.fr/view_message.php … age=414578

Jancovici (le conférencier donc) cite un bouquin de Barjavel. Ce serait un roman d'anticipation évoquant une coupure générale d'électricité à très grande échelle et ses conséquences désastreuses. Ca dit quelque chose à quelqu'un ? C'est quel roman de Barjavel ?
J'ai fait une recherche rapide mais j'ai rien trouvé.
J'en profite pour demander si Barjavel c'est à lire absolument (je crois qu'il a déjà été cité plusieurs fois ici). J'avais failli en acheter un il y a quelques temps mais j'avais trop de trucs à lire, j'avais remis ça à plus tard.
C'est vraiment bon ?

➔ bouc_emissaire - 18 Jan 2010
Y'en a beaucoup pour qui "la nuit des temps" a été le "facteur déclencheur de la passion de la lecture". Après moi j'ai lu Ravage et j'ai pas eu le courage de le finir tellement c'est chiant à la fin.