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The Orange Box (PC)

Par Caracolad - 30 Octobre 2007 19:46:32 - Fiche du jeu



Valve Software allait pas bien du tout depuis quelque temps, il restait cloué au lit avec un tison bouillant planté sous les aisselles, alors on a été dégotter son dernier bundle pour savoir si c'était le stade terminal ou pas. La Boîte Orange, comme disent les québécois, c'est plein de jeux vidéo d'action qu'on va objectivement diagnostiquer.






Half-life 2 : de tension

Pas facile de succéder au meilleur FPS de tous les temps, hein ? Non content de pas y arriver, Half-life 2 est même l'exact contraire de son illustre grand frère : une grosse daube qui pue des fesses. Le jeu nous lâche dans une ville jaunie, bon on sait pas ce qu'on y fout, mais on y est, alors on appuie sur la touche maj pour courir à l'infini dans des bouts de niveaux qui semblent artificiels, en toc. Comme si un pan du décor allait se casser la gueule si on s'appuyait dessus, avec le staff technique planqué derrière et tout. Sans compter les loadings qui viennent s'étaler sur l'écran comme du mazout en plage bretonne. A un moment t'en as ras-le-bol, c'est là qu'arrivent les ennemis. Alors ils bougent pas eux, ils te tirent dessus à l'infini en attendant que tu les shootes mollement avec tes fausses armes en plastique. Après on te refile une super-voiture que tu conduis sans les mains, avec ça tu traces tout droit sans t'arrêter, du coup les ennemis qui t'attendaient en bord de route servent plus à rien. Des fois les développeurs te ressortent leur private joke, un vieillard chelou avec une malette qui te fait des coucous au loin et qui radote des trucs qui veulent rien dire. Vers la fin y'a des civils qui courent vers toi pour te dire « This is Freeman ! Follow Freeman ! » alors ils te suivent, même si t'es pas du tout sûr d'être leur Freeman, de toute façon tu peux pas les prévenir que c'est pas toi vu que t'as pas de bouche dans le jeu, mais pas grave ils te suivent, après ils te disent que faut que t'ailles faire péter une tour, genre t'es un terroriste, mais bon tu le fais quand même, rien que pour voir défiler les crédits de fin juste après, c'est à ce moment-là que tu tombes en larmes derrière ton écran en implorant à Gabe Newell de plus jamais recommencer.




Episode One : son état s'est aggravé docteur

Hélas Gabe est têtu. Vous me direz, pour parler d'Episode One j'avais juste à copier-coller la moitié de mon paragraphe sur Half-life 2 vu qu'Episode One c'est pareil qu'Half-life 2 sauf que c'est deux fois plus court. Heureusement je suis un journaliste consciencieux alors je vais dire que dans Episode One y'a un niveau inspiré de la bibliothèque d'Halo, le début où t'es dans un grand espace vide puis dans un grand espace vide puis dans un grand espace vide, que tu te demandes si c'est pas une caméra cachée. Aussi y'a une fille chiante qui veut pas te lâcher et qui tue les ennemis à ta place pour que t'aies juste à ramasser les items. Plus tard tu retournes dans la ville jaune, sauf que cette fois tu sens vraiment que ton objectif est vital pour ta santé mentale : tu dois quitter la ville jaune. Ca tombe bien y'a une gare pleine de trains à la fin, t'en prends un, juste après la ville jaune explose, et là tu pleures, de joie cette fois.




Episode Two : la campagne ça vous gagne

Les deux années d'après on a pas arrêté de se foutre de Valve, c'était devenu le petit moche coincé au fond de la classe. Tellement qu'il en avait marre qu'il avait décidé que ça commence à bien faire. Le miracle s'est produit en pleine cambrousse : Half-life avait l'intention de redevenir bien. On commence à peine à marcher dans la forêt qu'on tombe sur un plan panoramique de la ville jaune, désintégrée cette fois : orgasme. Un peu plus tard la fille chiante meurt : orgasme. Bon OK elle meurt pour de faux, mais quand même. C'est qu'après qu'on prend peur en retombant sur une voiture qu'on peut manoeuvrer, mais ouf, c'est beaucoup plus marrant qu'avant : ça y est les ennemis ont compris qu'on roulait pas à pied. Hop on arrive dans un village où y'a des E.T. qui sautent de partout sur les toits des maisons où tu te caches, avant de les briser, les toits : des gunfights comme ça, ça faisait longtemps que t'en avais pas vu des comme ça. Puis les civils viennent te dire « hé Freeman faut que tu tues des fourmis géantes avec des boules explosives !! ». Ca a l'air con dit comme ça, en fait ça donne une bataille massive carrément culte. Après c'est déjà la fin, et le père de la fille chiante qui meurt, ou pas, ça fait du suspense donc on piétine l'impatience en vue du troisième épisode, tellement qu'elle est objectivement insupportable.




Team Fortress 2 : Le journal de Mickey

Après ça Valve a envoyé des hommes de main en Australie pour aller menacer les développeurs de Team Fortress 2, parce que quand même ça faisait bien dix ans qu'ils le développaient leur jeu, et on en avait toujours rien vu, mais genre RIEN. Je peux te dire qu'à peine les gaillards de Valve ont débarqué dans le studio enfumé que le troupeau de codeurs nerdillons a immédiatement lâché le pétard pour aller se remettre au travail. Même que deux mois plus tard Valve avait déjà reçu un colis avec le premier prototype, ça ressemblait aux dessins animés sous-taités de la chaîne pour mioches Gulli, avec les persos hachés à la serpe et tout, mais bon pour un FPS c'était rafraîchissant alors Valve a lancé le jeu tel quel. Dedans y'avait toujours les diverses classes de persos qui se complètent pour faire une équipe bleue ou une rouge, après les équipes elles peuvent capturer ou défendre des points, promener des valises... Ca dépend du mode de jeu mais franchement, le jeu était bien fendard. Bon y'avait que six maps, mais les développeurs ont juré qu'ils en feraient d'autres d'ici l'horizon 2020. Evidemment elles seront gratuites, sauf sur Xbox 360 bien entendu.




Portal : pose ton gun

Entre temps Valve avait embauché des rmistes parce qu'ils avaient passé leurs journées de chômage à bidouiller un shareware dont le seul truc à sauver était le fait que tu ouvres un portail bleu pour aller dans un portail rouge que t'avais ouvert juste avant et qui te permet de retourner dans le portail bleu si tu veux. Ils ont copié-collé ça dans Portal, après ils ont ajouté un background de fou mental qui fait que tu te réveilles déguisé en fille dans un labo secret qui pourrait être scénarisé par J.J. Abrams tellement qu'il veut rien dire. Plus loin dans le jeu t'entends une voix cynique et déraillée qui se fout de toi depuis l'interphone, puis qui t'apprend à fabriquer des portails, puis qui t'annonce que « le centre d'enrichissement est tenu de vous rappeler que vous allez être cuite puis qu'il y aura du gâteau ». Comme t'es pas stupide, tu tentes de t'enfuir car tu te doutes bien que le gâteau est un mensonge, alors qu'en fait non, ce que tu peux être stupide ! Au fait c'était un spoiler. Bref, Portal est délicieux alors mangez-en. Ou sinon vous pouvez aussi ne pas savoir y jouer et écrire un test bâclé pour dire que c'est nul et vous faire lyncher comme une buse sur les forums, en plus d'être le cousin d'Israel Kamakawiwo`ole.



Note : 9/10
L'état de santé de Valve Software semblait désespéré après l'accident industriel Half-life 2, mais faut croire que les miracles ça existe : l'Episode Two, Team Fortress 2 et Portal sont des incantations christiques. Ils parviennent à redresser le barreau comme en 98, et vous obligent donc à vous payer La Boîte Orange. Pensez juste à laisser les éléments nocifs au fond du carton.





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