Et John Wick qui se fait renverser par une bagnole dans chaque épisode, puis se relève tranquille. C'est presque devenu un running gag.
D'ailleurs il y a ce sentiment que les films sont de moins en moins premier degré et que tout part de plus en plus dans un délire de nawak constant, une sorte de nouvelle marque de fabrique qui a évolué entre le 1, le 2 et le 3 (le 1er m'avait paru plus "réaliste", si on peut dire).

Il y a aussi de plus en plus un côté "tous les coups sont permis" (coups de pieds dans les couilles, tirs dans les couilles, attaques de chiens directement sur les couilles, les responsables des cascades doivent avoir un problème à ce niveau )

Je me suis retapé quelques 007 récemment. Étrangement, j'ai eu l'impression de re-découvrir le vrai esprit Bond en regardant le 3e de Pierce Brosnan "The World is not Enough" (VF; Le Monde ne Suffit Pas).

Alors certes, ça ne vaut pas GoldenEye ni Tomorrow Never Dies en termes de cinéma, cependant tous les ingrédients de la recette 007 y figurent: la rivalité entre Bond, le mâle typique ayant un trouble de la provocation, contre le vilain charismatique stéréotypé à souhait qui veut détruire le monde, la manipulation par une femme complice en amour avec le méchant, le nationalisme britannique, un double agent russe, un complot pour conflit entre deux grandes puissances mondiales, les confrontations en public sous fond de virilité contrôlée, le conservatisme anglais des traditions...

Si ça n'avait pas été de l'ère Daniel Craig (un excellent acteur, j'ai rien contre lui particulièrement), où la franchise a envoyé aux poubelles ces ingrédients qui font des 007 de véritables 007, pour ainsi ressembler à des films d'action lambda, je n'aurai jamais aperçu le fossé qui règne entre la formule traditionnelle de la formule conformiste.
Malheureusement j'entends de tout pour le prochain, guidé par une tendance SJW des studios américains. Ça risque d'être aussi pire que les clones Jack Reacher, Mission Impossible, The Man from Uncle.

Edit par VeRSatiL (12 Sep 2019)

➔ Zanarkand - 12 Sep 2019

I saw the devil j'avais vraiment l'impression d'un film vulgaire ou le réalisateur avait coché toutes les cases des trucs qui font film coréen
Pas aimé du tout.

The chaser c'était déjà plus sincère et sympa, après ya the murderer le naufrage et the strangers le vrai bon fil

➔ Log-out - 12 Sep 2019

Une tuerie ce film

➔ Zanarkand - 13 Sep 2019

Des vrais films qui t'attendent

Vu Saw the devil il y a pas longtemps, même constat, j'ai trouvé ça un peu grossier.
J'ai trouvé The Chaser bien meilleur et mieux rythmé.

➔ Yoruichi89 - 14 Sep 2019

C'est couillu comme choix.
En général pour une diffusion en plein air les comédies familiales semblent plus adaptées.

➔ clott - 14 Sep 2019

Dans les petites villes oui, mais dans les grosses à l'inverse faut eviter les trucs trop tout public sous risque de se retrouver avec 10000 personnes qui viennent (et sans trop ranger leur plateaux si vous voyez ce que je veux dire)

Edit par sherman (14 Sep 2019)

C'est la faute aux arabes tout ça on sait bien

J'ai vu ca chapitre 2 , c'etait bien cool , très bonne adaptation du bouquin

Le grand bain c'est vraiment la confirmation que Canet est le pire acteur français

➔ Tchiko - 14 Sep 2019
Je crois que c'est la plus belle chose dans ce film c'est la voix off de la gamine.

➔ VV51 - 15 Sep 2019

Un peu comme les petites mouchoirs d'ailleurs. Par contre il y a des efforts sur la réalisation, c'est plutôt bien fait pour une comédie française. Et Philippe Katerine est égal à lui-même oui (Poelvoorde aussi).

C'est toujours étonnant de voir sur Allociné un article long et fouillé qui ne ressemble pas à un publi-reportage :

http://www.allocine.fr/article/ficheart … 84124.html

Un article plutôt cool sur la genèse du Batman de Tim Burton. Beaucoup d'informations connues pour ceux qui s'intéressent un peu à ce film. Mais ça reste une chouette lecture. Et j'ai quand même appris deux trois trucs.

C'est toujours assez marrant de voir la liste des acteurs qui ont été envisagés pour les rôles de Batman et de Joker.
Et je ne connaissais pas cette histoire du teaser qui a été diffusé par surprise dans des cinés aux USA pour tester la réaction des spectateurs (on organisait pas des projections tests à l'époque ?) et de l'engouement que ça a très vite suscité (avec des gens qui payaient leur place de ciné juste pour voir ce teaser, chose qui ne se reproduira que bien plus tard avec Star Wars épisode 1).

L'article permet bien aussi de mesurer à quel point le film a marqué un tournant pour le meilleur et pour le pire.

➔ bouc_emissaire - 17 Sep 2019

Merci
Je regardais la VHS en boucle quand j'étais gamin, même si le Joker m'a traumatisé pendant des années, je ne savais pas que le film avait eu une telle aura à l'époque.
Largement les meilleurs films de super-héros pour ma part, tout est parfait, j'ai une légère préférence pour le deux qui a un casting complètement fou.
Par contre surpris par le commentaire sur le deux qui a effrayé les enfants. Même si malgré mon amour du 1 et ma fascination pour l'affiche du 2 lorsqu'il était au cinéma je ne suis effectivement pas aller le voir parce que je flippais, le 1 n'était absolument pas pour les enfants non plus, le mec décime quasi la moitié de Gotham et crame vivant un mec
Edit : Et ouais Sam Raimi pour le 3 dans la direction sombre qu'avait prise Burton ça aurait pu être cool

Edit par Kelevra04 (17 Sep 2019)

➔ bouc_emissaire - 17 Sep 2019

Oui c'est que je disais, les Batman de Tim Burton autant le 1 comme le 2 (la tête de Christopher Walken sous les débris à la fin ) c'était vraiment pas pour les kids, d'ailleurs ça m'étonne que le 1 ait généré autant de produits dérivés. Je pense que les parents (dont les miens) étaient pas forcément allés voir le film au ciné et se sont dit "Tiens je vais offrir Batman à mon kidz de 6 ans il va être content !"
Bon après comme on en avait déjà discuté on regardait Mad Max, Robocop ou Terminator à cet âge-là donc bon

➔ clott - 17 Sep 2019

Je ne sais plus si je l'avais regardée cette vidéo.
J'avoue que j'en ai regardé pas mal des vidéos de ce type. Il a un petit côté agaçant et des goûts parfois douteux, et ses vidéos ont un côté assez artisanal, mais elles sont bien documentées et toujours riches en anecdotes (cf sa vidéo assez géniale sur "L'ile aux pirates").
J'aime bien aussi le fait qu'il se concentre sur les films sans faire des blagues, des sketchs, des parodies ou des effets de mise en scène (le vice des youtubeurs).

Après m'être fait chier pendant plus de 2 heures à regarder Once Upon a Time in Hollywood, une purge sans nom, j'ai voulu rattraper le temps perdu avec Blade Runner 2049 que je n'avais toujours pas vu.

Ayant énormément adoré The Arrival par Denis Villeneuve, j'avais à la fois quelques attentes et appréhensions, respectivement en ce qui concerne le côté original de Villeneuve en SF, et la pseudo-hype post-Blade Runner me faisant douter sur les intentions réelles derrière le film.

Force est de croire que Villeneuve a réussi son pari. Dans un registre tout à fait différent du Blade Runner de Ridley Scott, c'est-à-dire un néo-noir pur et dur, l'opus 2049 a su reprendre le même univers pour cette fois-ci l'appliquer dans un registre totalement différent, purement SF, sous une esthétique à couper le souffle, un peu à l'image de celle aperçue dans The Arrival.

L'intrigue du film, à l'instar des autres films SF contemporains, se présente ici sous la forme d'une question: qu'est-ce qui est réel?

Là où le film de Ridley Scott s'avançait sur l'éthique et la morale de la fabrication d'esclaves (sujet faisant parti d'à peu prêt tous les thèmes cyberpunk des années 80-90), Denis Villeneuve prolonge l'enjeu, 30 ans plus tard, sur ce qui nous préoccupe aujourd'hui pour le monde de demain, en mettant en scène intelligences artificielles, répliquants, hologrammes, illusions, vrais et faux humains, etc. - qu'est-ce qui est quoi et quel regard devons-nous leur porter?

Ce relativisme s'inscrit dans une série de questions fondamentales propres à notre époque où justement la notion de réalité (du moins l'école de pensée des sciences pures en occident) est constamment requestionnée jour après jour, les définitions se flouant les unes des autres (eg: avènement de la théorie quantique) pour ne former, non du noir ou du blanc, mais une tache de gris (étrangement c'est la teinte principale de la photographie).

De ce point de vue, le réalisateur s'interroge tout au long du film sur l'avenir (en fait, notre présent) de l'espèce humaine, aux percées technologiques émergentes pouvant chambouler étiquemment tout ce qu'on a connu jusqu'à présent. Chacune des séquences amorce instantannément son lot de questions typiques qui définissent le genre SF.

Cet appel à la conscience, si je puis dire, s'accompagne d'une photographie à couper le souffle, mais dans un esprit complètement différent du film de Scott. Blade Runner 2049 présente de grands plans statiques. Tout est gris. La solitude de l'agent K prend tout son sens dans ces grand plans sans vie.

Passer ces qualités, le film aurait été encore meilleur s'il avait été affranchi de l'univers Blade Runner, car le lien unissant le film de 1982 au film récent est artificiel-, si ce n'est lourdingue. Le monde de Blade Runner 2049 tourne beaucoup trop autour du passé et de la relation quasi insignifiante qu'a eu Deckard avec la répliquante Rachael, alors qu'un mec comme le Dr. Wallace ayant conquis 9 planètes (interprêté par Jared Leto, donc pas la performance du siècle vous l'aurez deviné), a probablement autre chose à faire de son temps que de rester coller aux amourettes d'un détective avec l'une des très nombreuses répliquantes de Tyrell. On y croit pas à cette ode du passé. C'est mal exécuté.

La trame avec Harrison Ford suit ce lien faible qui relie les deux films, pour passer impertinent, voire accessoire au reste du film.

Bref ça demeure un excellent film SF, même si ça n'a absolument aucun rapport avec le premier Blade Runner.

Edit par VeRSatiL (18 Sep 2019)

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J'allais dire jv.com, les tics rédactionnels sont les mêmes

➔ Zanarkand - 18 Sep 2019

Et le chat qui se fait bouffer par le bébé dès le début du film

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Mouais enfin c'est plus proche d'Equilibrium que de Minority Report ou Children of Men, encore moins du Blade Runner original.

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Je trouve qu'on est plus proche de Taxi parce que dans les deux films y'a des Peugeot.

➔ .O. - 18 Sep 2019

Non ça c'est AI.

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Oui c'est ça le plus dingue. Il était en prison depuis des plombes mais n'avait jamais été identifie

➔ clott - 21 Sep 2019

100% d'accord, j'ai trouvé ça vraiment raté, surtout le scénario qui est totalement indigent et où rien n'a aucun sens.

Et effectivement plusieurs passages m'ont littéralement fait rire en pleine séance

Film après film je me dis que James Gray est un tâcheron.

Dans la même veine et avec des thèmes similaires le film fr High Life l'année dernière, avec 20 fois moins de budget (c'est pas une exagération) était bien plus prenant et percutant. Comme quoi.

Edit par b3y0nd (21 Sep 2019)