Le jeune homme de 18 ans a été pris à partie par un groupe d'hommes, d'origine africaine et nord africaine, rapportent nos confrères. "Sale négro", lui auraient-ils dit. "Qu'est-ce que tu fais avec ce fils de p… de Zemmour. Tu es un sale nègre comme les autres ! Pourquoi tu ne retournes pas dans ton pays ?"

Que s'est-il passé ce samedi dans la commune de Bérelles, située à quelques kilomètres de Solre-le-château? Ce samedi 19 février, Chloé décide d'aller se balader en forêt de Bérelles avec une amie, accompagnées de leurs husky respectifs. Après quelques temps de promenade, les chiens sont libérés de leurs laisses. Quelques minutes passent, et les chiens ne reviennent pas. C'est alors que Chloé se dirige vers une pâture près de l'habitation du maire de la commune. Sur les barbelets se trouvent des poils correspondants aux chiens, qui se sont certainement dirigés vers le terrain appartenant à Orféo Rigoni, le maire de Bérelles, dans lequel se trouvent des agneaux et d'autres animaux.

Quelques heures ont passé, et Chloé reçoit un coup de téléphone d'un témoin qui dit avoir vu le maire tirer avec un fusil de chasse, afin d'éloigner les chiens qui commençaient à s'en prendre aux animaux.

C'est à ce moment que l'histoire diffère. D'après un témoin, le premier magistrat de la commune aurait touché l'un des husky avec son fusil de chasse, qui serait quasiment mort sur le coup. Ce que réfute totalement le maire de Bérelles, qui dit effectivement avoir tiré d'abord en l'air, avant de tirer en direction des chiens pour qu'ils s'éloignent des animaux.

En tout état de cause, Chloé n'a pas retrouvé son chien, tandis que son amie a vu son husky revenir.  Une plainte a été déposée par Chloé, un témoin a été entendu tout comme le maire.