Ouais parce qu'en France, à part Booba, honnêtement je vois pas.
Puis pourquoi blâmer un type qui a envie de faire un clip dans son ancien quartier ? Au contraire, ça prouve qu'il lui reste encore un minimum de crédibilité, même si tout le monde sait que Booba est le plus gros escroc du rap fr. Pour prendre un autre exemple : aujourd'hui, 50 Cent ne pourrait jamais tourner un clip dans son ancien quartier de peur de se manger une balle dans le bide. Contrairement à d'autres comme Fat Joe par exemple (même si c'est devenu une grosse merde) qui est multi-millionnaire mais qui traîne encore régulièrement dans le Bronx avec ses vieux potes. Pour te dire à quel point c'est devenu une fiotte le 50 centimes...

29 Mar 2010

a écrit :

Et depuis quand être rappeur c'est incompatible avec le fait d'aimer les mangas ?

Pas possible, tout le monde sait que les rappeurs n'écoutent que du rap et ne regardent que du basket et du pr0n

29 Mar 2010

Tous ces rappeurs sont de la génération DBZ, c'est tout.
Comment vous partez loin...

Du bon son

29 Mar 2010

➔ Spellmaster-J - 29 Mar 2010
L'instru
KRS ONE

29 Mar 2010

➔ Spellmaster-J - 29 Mar 2010
Le trio magique souillé par la présence de westron.

29 Mar 2010

➔ Illmatic - 29 Mar 2010
N'oublie pas DJ Premier.

30 Mar 2010

➔ Illmatic - 29 Mar 2010
Grave. Pourquoi ils ont pas mis Guru à la place ?

30 Mar 2010

30 Mar 2010

Quasimoto - Rappcatts

31 Mar 2010

➔ Seigneur_Klaus - 27 Mar 2010
Cette tuerie indémodable !

Sinon, un petit retour rapide sur Eparistera Daimones de Tryptikon.
Je l'attendais de pied ferme car Monotheist de feu Celtic Frost reste pour moi l'un des meilleurs albums des dernières années, tous styles confondus (metal ou non).

Incontestablement, on se retrouve en terre connue. On sent Fisher derrière l'ensemble du projet.
Le disque est long (près de 75 minutes), la prod' met les guitares franchement en avant. Elles "saturent" littéralement la totalité de l'espace sonore. En revanche, la batterie est un peu trop mixée en retrait à mon goût. On retrouve toujours cet accordage un ton et demi au-dessous du diapason. Les compositions reprennent l’esprit et la lettre de « Monotheist » : directes, sans fioriture (« Pourquoi jouer trois notes lorsqu’une seule suffit… »). La structure générale des morceaux, constitués d’éléments bien identifiés, demeure cependant assez complexe (cf. le final de près de 20 minutes « The Prolonging »).

Quelques pièces maîtresses du disque :

-

: Intro solennelle, guitares en arpège, entrée progressive de la batterie (syncopes en retrait puis blast qui défonce tout à 1’45’’-2’09’’, voix immédiatement reconnaissable qui alterne refrain hurlé, couplet vociférant et conclusion incantatoire. Superbe solo… de larsens en harmonie [6’56’’-7’26’’]. Magnifique titre introductif donc dans le digne prolongement des Celtic Frost et autre Hellhammer.

-La suite Myopic Empire / My Pain / The Prolonging :

Myopic Empire : Riff plombé, scansion vocale qui rappelle les meilleurs moments de « Monotheist », un solo en tapping précède une étonnante apparition d’un piano classique sur lequel se pose la prosodie d’une voix féminine. Le tout est vite rattrapé par une basse méchamment fuzzée [3’11’’ – 4’20’’] qui prépare un refrain bien énervé (« Paaaaiiiinnnn ! »).

: seule éclaircie dans ce ciel de ténèbres. Un titre aux échos electro. Harmonies en suspension, voix féminines éthérées, voix masculine « stainthorpienne », batterie programmée… Le calme avant la tempête.

The Prolonging : la tempête justement. Pur cauchemar sans issue. Introduction du leitmotiv de guitare qui hantera la totalité du titre, puis entrée des guitares descendues de plusieurs tons par un harmonizer (1’27’’). Voix d’outre-tombe qui psalmodie ses incantations jusqu’à la reprise hallucinante du thème vocal principal (seconde partie du titre :

). Fin bruitiste qui conclue un titre excellent.

Citons aussi :

- Shrine : un tableau de Giger qui prend vie !

-

: l’enfant monstrueux de « A Dying God” mais présentant une structure nettement plus complexe.

Par contre, on peut oublier "A Thousand Lies"... Du speed un peu daté qui rappelle les ancêtres Voivoid ou les premiers Bathory. C'est la seule ombre à ce voyage sombre et tortueux mais franchement réussi.