➔ Blueberry - 02 Mar 2013
Blueberry a écrit :
Et puis dans les exemples de plans sociaux, vous oubliez aussi un peu facilement les fois où les employeurs ont imposé à leurs salariés et représentants syndicaux des reculs toujours plus importants sur leurs avancées sociales : fin du 13e mois, bosser 40h ou plus payés 35-37, diminution des temps de pause, etc. pour au final se retrouver licenciés pareils que les autres ! Normal que, fort de ces expériences d'autres soient un peu chatouilleux à l'idée de se pencher pour qu'on leur foute à leur tour un tronc d'arbre dans le cul.
Des vies entières réduites à rien en un espace de temps très court, ça fait jamais du bien. Normal que ça conduise parfois à des débordements, et par des personnes sans aucun passif judiciaire antérieur ! Les juges ne les condamneront pas à grand chose de toute façon (Justice laxiste la France ) puisqu'ils seront sensibles au contexte.
Ce genre d'avancées sociales en 2013 pour un ouvrier aux qualifications limitées ça n'a plus de sens.
Ceux-ci n'ont pas beaucoup d'alternatives : ils doivent travailler mieux et plus vite, s'ils veulent conserver leur emploi.
Pendant des 10aines d'années, ces ouvriers se sont refugiés dans ce confort, à faire les mêmes pneux, le même acier, les mêmes bagnoles quand le monde entier avançait (la faute est également celle des patrons).
S'accrocher de manière maladive à des emplois qui disparaîtrons tôt ou tard n'a plus de sens.
Ces privilégiés qui ont pour certains connu le plein emploi vont pouvoir se confronter aux difficultés de la recherche de travail, pas plus mal.
Il fallait se remettre en cause plus tôt au lieu de traîner au bar.