J'aime le RPG papier-cul.
Mage_de_Taverne

Comte_Hubert - 14 Apr 2010

Quand je parlais de réfléchir contre les gros boss (je dis bien les gros, je ne parle pas des poids plumes genre Thésée ou le chef barbare), je ne parlais pas de la technique particulière pour les vaincre en mode difficile, mais des scripts qu'on est censé déclencher pour en finir, passer d'une phase à l'autre, etc. Il me semble qu'ils étaient moins évident dans les précédents. Le cas de Cronos est assez emblématique, on a jamais le moindre doute sur ce que l'on doit faire.

Après, la conclusion... le problème pour moi surtout, c'est que le côté nanard dénoncé par Jack devient gênant à partir du moment où ils cherchent à rendre le personnage plus crédible. Là ça devient extrêmement casse-gueule, et pour cause, c'est raté. Tandis que s'ils n'avaient pas cherché à faire + qu'un divertissement démesurément gore et spectaculaire, comme le 2, il n'y aurait rien eu à reprocher. On sait qu'on joue à GoW, pas à Shadow of the Colossus. De même que si je vais voir 300 ou le Choc des Titans au cinoche, je ne m'attends pas à de la psychologisation à outrance des personnages, j'y vais pour en prendre plein les yeux en laissant mon cerveau à l'entrée.

Un risque accrue d'avoir tenté une telle approche est par exemple qu'elle ne tolère plus aucune incohérence scénaristique (pour que le personnage soit crédible, le scénario qui guide ses motivations doit l'être). Par conséquent le coup du "the power to kill a god" devient gênant. Dans un nanard parfaitement assumé, on aurait plus facilement fermé les yeux là-dessus. Mais GoW3 est devenu un nanard malgré lui.