Film magnifique sur le mal pur qui va pénétrer la société par tous les moyens, l'argent la culture la médecine le sang mêlé, le riff de basse qui revient par vagues, De Niro en antechrist (la scène où la caméra s'éloigne, lui qui parle en langue indienne, avec la voix qui reste toujours au même niveau pleine de poison « mise en scène de téléfilm »)
La culture indienne dans une intro parfaite qui va s'effacer au fur et à mesure du film
La fin façon Wes anderson avant de balancer une danse vue du ciel comme chez Cimino

Vous avez vu un classique et vous en êtes pas conscient c'est très grave

Chocolat au discours d'étudiant ciné 2e année qui va se pelucher sur la mise en scène bien tapageuse (babylon film de l'année ?)

24 Oct 2023

➔ Triquy - 24 Oct 2023

tu le situes où par rapport à blackhat ?

24 Oct 2023

➔ Triquy - 24 Oct 2023

J'ai passé un bien meilleur moment devant Babylon que devant le docu de Scorsese.

Après j'ai pas détesté encore une fois mais j'en retiens malheureusement pas grand chose.

24 Oct 2023

24 Oct 2023

">https://twitter.com/IndieWire/status/1716870103378333819?s=20

➔ Kelevra04 - 24 Oct 2023

Oui, sûrement.

Edit par Yazu (24 Oct 2023)

24 Oct 2023

Intrigant.

24 Oct 2023

En parlant de mise en scène tapageuse, je sors du Procès Goldman : film à priori assez austère (le format 4/3, l'absence de musique, le look 70's de l'ensemble) et dense, sans artifice et très épuré, mais très intense et excellemment bien écrit (les joutes oratoires sont savoureuses) et interprété (je découvre Arieh Worthalter qui est bluffant dans le rôle de l'accusé). Une belle plongée dans l'un des visages de la France des années 70 (le racisme et l'antisémitisme tiennent une bonne place dans des prises de paroles très décomplexées, mais on pourrait aussi parler de l'activisme politique pour le moins radical du protagoniste) et un excellent complément à Anatomie d'une chute sur les mécanismes de fabrication de la vérité judiciaire (la confrontation des témoignages, notamment).

25 Oct 2023

➔ Triquy - 24 Oct 2023

Honnêtement j ai été un peu déçu mais oui les avis catastrophiques, à commencer sur la mise en scène, je ne sais pas ce qui leur faut.
Visuellement, c est un Scorsese en bonne forme.

J ai trouvé par contre que ça patinait un peu, que ça ne justifiait pas la durée excessive de 3h30, j aurais aimé plus d ellipses.
J ai adoré la mise en place cela dit.
La "proposition" narrative de la fin m a surpris mais je n ai pas trop aimé cet effet de manche, l intérêt a dû m échapper.

Et j ai trouvé le tout un peu trop démonstratif, ça souligne vachement ses effets, à commencer par nous faire comprendre que De Niro est un enfoiré, que Lily Gladstone est souffrante et que Di Caprio est un idiot utile.

À revoir néanmoins, parce que j en attendais un peu trop sans doute. C est quand même un bon film bien fait, avec une belle photo et un sujet prenant. L aspect vénéneux est bien retranscrit à l écran, qq scènes fortes.

La bande-son tue

25 Oct 2023

➔ saladbowl - 25 Oct 2023

malgré le troll de triquy faut quand même être aveugle pour pas voir le changement de style de scorsese au fil des ans

après vous pouvez aimer ce changement, mais me faites pas croire qu'il se sortait pas un peu plus les doigts du cul ya 20 ou 30 ans

25 Oct 2023

➔ Ahsoka - 25 Oct 2023

Je ne dis pas le contraire, je préfère moi aussi le Scorsese de 76 à 95 (ton extrait me donne vraiment envie de revoir À Tombeau ouvert cela dit).
Mais bon, c est normal, il vieillit et puis il ne peut pas maintenir une forme aussi olympique à un tel âge.
Je trouve ça déjà prodigieux de faire d aussi bons films à son grand âge.
Combien étaient cinématographiquement gâteux au même âge voire moins ?

Ça n empêche pas que Triquy a raison sur la qualité de la mise en scène ou la beauté de certains plans (le dernier notamment).

Le Scorsese de 76 à 95, c était un monstre absolu : Taxi Driver, Raging Bull, La Valse des pantins, After Hours, Les Affranchis, Le Temps de l innocence et Casino.

Ses films depuis restent de très bonnes qualités, Les Infiltrés et Loup de Wall Street ont une jeunesse et un dynamisme que la plupart des jeunes cinéastes sont incapables de reproduire.
Il a encore baissé le rythme depuis 2014 mais bon, ses sujets s y prêtent aussi.

Faut voir les derniers films de De Palma pour comprendre à quel point Scorsese n est pas gâteux.

25 Oct 2023

➔ Ahsoka - 25 Oct 2023
Scorsese se sortait plus les doigts du cul lorsqu'il avait 30 ans de moins, incroyable.

Le fait qu'il continue de sortir des films et à créer à son âge est déjà un miracle en soit.

Il pourrait sortir la pire daube aujourd'hui que je lui en voudrai pas vu sa filmo. Un peu de décence stp.

25 Oct 2023

Richard Roundtree

25 Oct 2023

➔ knot084 - 24 Oct 2023

Sardoche commence à avoir une grosse carrière

25 Oct 2023

➔ Yazu - 25 Oct 2023

Merci, je ne suis pas seul

25 Oct 2023

➔ Yazu - 25 Oct 2023

25 Oct 2023

The creator
J'avais envie, mais en fait non
C'est nullach
Scénar bidon, même plot de départ que cloverfield/godzilla, juste le background est interchangeable / ça change des blockbusters habituels
Univers incohérent (y a pas bluetooth, de 5g ou de 4k en 2070, par contre les hologram oui) / le turfu des zadistes
Le thème de l'ai est aussi moderne que dans X-files quand Scully dit qu'elle doit appeler les internet / très contemporain
Esthétique retrofuturiste orientaliste de beauf type artstation 2011 / rafraichissant
Scènes d'action insipides, ça vise encore plus mal que dans les star wars / mise en scène de haute volée

25 Oct 2023

california_dreamer a écrit :

Scénar bidon, même plot de départ que cloverfield/godzilla, juste le background est interchangeable

Tu as vu quel film en fait

Edit par sherman (25 Oct 2023)

25 Oct 2023

➔ Ancien-Combattant - 25 Oct 2023

c'est pas une question d'âge, kurosawa a fait des choses de plus en plus créatives en vieillissant (dodeskaden, ran, dreams, etc). A 75 ans il a fait son film le plus poussé et complexe de sa carrière

ça veut pas dire que c'est une bonne chose non plus de verser dans trop de mise en scène bien voyante, par exemple spielberg aussi a trouvé son style autour de minority report, pourtant je préfère de LOIN ses premiers films beaucoup plus bruts (d'ailleurs la différence entre l'arche perdue et la dernière croisade est flagrant, l'un est plein d'énergie, l'autre est très formaté, même si plus travaillé)

dans le cas de scorsese (tarantino aussi) je trouve que plus il a vieilli plus il a perdu en intérêt. Y manque ce côté brut de décoffrage qui faisait le charme de la première partie de sa carrière

saladbowl > je considère vraiment le loup de wall street comme un de ses pires. pour moi ya aucune énergie dans ce film (et j'ai quand même l'impression qu'il prend léo parce qu'il sait que son cabotinage comble le style qu'il a perdu). après c'est sur qu'il est pas gateux, mais il est très prudent, et bon quand t'es prudent tu fais un film de 1h30 (un peu comme spielberg avec le pont des espions, ou comme clint eastwood), pas des machins obèses de 3h30

Edit par Ahsoka (25 Oct 2023)

25 Oct 2023

➔ Ahsoka - 25 Oct 2023

tu vas adoree son prochain film de pirates de 4h avec léo en capitaine en roue libre

25 Oct 2023

➔ Yazu - 25 Oct 2023

25 Oct 2023

https://www.google.com/amp/s/fr.news.ya … 00074.html

25 Oct 2023

26 Oct 2023

">https://twitter.com/omakebooks/status/1716757728280932381?s=20

CONTENU
Tsui Hark, la Théorie du Chaos est le premier ouvrage en français intégralement consacré à ce touche-à-tout de génie qui a marqué de son empreinte le cinéma de Hong Kong et de Chine et influencé de multiples personnalités à travers le monde, allant du groupe pop américain Sparks aux cinéastes Peter Jackson et Christophe Gans. Fort d'une centaine d'interviews exclusives, dont Tsui Hark lui-même mais aussi d'autres cinéastes prestigieux comme John Woo et Ringo Lam et de nombreux collaborateurs proches, le livre dévoile une personnalité complexe, à la fois anxieuse et ambitieuse, romantique et désabusé, mais dont la passion dévorante pour le cinéma en fait une force inarrêtable ! Venez découvrir avec nous l'univers foisonnant de Tsui Hark !
POINTS FORTS
- Ce coffret collector cartonné en édition limitée contient le livre de 576 pages, un cahier de 16 pages de photos couleurs (l'auteur a pu avoir accès à des photos inédites de Tsui Hark en action et certains de ses travaux préparatoires, révélés ici pour la première fois) ainsi qu'un marque-page.
- Pour l'écriture du livre, Tsui Hark a accepté de se confier à l'auteur lors de longs entretiens où tous les sujets sensibles, de ses débuts de carrière aux États-Unis à ses relations parfois conflictuelles avec d'autres cinéastes essentiels comme King Hu ou John Woo, ont pu être abordés. Le cinéaste s'y livre à cœur ouvert comme jamais auparavant !
- Plus de 110 entretiens avec des collaborateurs proches du cinéaste ont été conduits sur une période de plus de 10 ans. Parmi eux, des personnalités majeures de l'industrie qui n'ont jamais confié leurs impressions sur le fait de travailler avec Tsui Hark (Sally Yeh) ou des cinéastes de première importance qui approfondissent leurs relations avec l'homme (John Woo, Ringo Lam, Sammo Hung).
- L'intégralité des films dans lesquels Tsui Hark a été impliqué sont ici traités. Cela inclut ceux où il était uniquement réalisateur ou producteur mais aussi des films sur lesquels il ne fut jamais crédité et ceux dans lesquels il apparut en tant qu'acteur, l'occasion de découvrir une autre facette de cet artiste aux multiples talents.
- Fort de son expérience sur le sujet, l'auteur a pu apporter des éclairages socio-culturels ou historiques sur les différents films évoqués qui permettent de mieux comprendre le contexte global et local dans lesquels ils ont été produits. Il n'hésite pas à aller à l'encontre des conventions et à apporter un éclairage inédit sur des films largement connus et appréciés ou sur des oeuvres nettement plus obscures.
- Un chapitre entier est consacré aux projets non aboutis du réalisateur. Étant donné sa créativité foisonnante et son impressionnante longévité au sein de l'industrie, le recensement est massif et ouvre une fenêtre fascinante sur ce qu'auraient pu être certaines de ses oeuvres les plus ambitieuses de toute sa carrière!
À PROPOS DE L'AUTEUR
Basé à Hong Kong, Arnaud LANUQUE couvre l'actualité du cinéma hongkongais et chinois depuis 20 ans. Il a contribué à des magazines comme So Film, Mad Movies ou encore l'Écran Fantastique et collabore régulièrement avec les éditeurs de DVD/BR Spectrum Films, 88 Films ou Vinegar Syndrome pour la création des bonus de leurs éditions. Il est l'auteur de Police Vs Syndicats du Crime, ouvrage définitif consacré aux polars et films de triades hongkongais, et est à la tête de la chaîne YouTube La Maison du Cinéma Asiatique où il traite du cinéma asiatique au sens large.

Ca donne envie en tout cas.