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DJ Flood
DjiFlo
Doom and Destiny

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Ah, les j-rpgs, ces doux jeux dans lesquelles on passait notre temps précieux à grinder ou farmer comme un porc, pour se faire le boss annexe caché/chiant/useless, tout cela pour obtenir la meilleure arme du jeu qui aurait pu justement nous servir à butter cet enculé. Ces jeux bardés de clichés avec leurs filles nunuches qui veulent changer le monde, la princesse rebelle qui veulent parcourir le monde, le héros muet qui porte une cicatrice d'un passé dont il racontera quand tout le monde n'en aura plus rien à foutre.
C'était le bon vieux temps. Final Fantasy, Chrono Trigger, Tales of... Quid des occidentaux indés qui tentent de s'en inspirer ? En voici un exemple avec le studio Heartbit et leur première perle : Doom and Destiny.

A savoir qu'Heartbit, c'est à la base deux pauvres geeks/nerds qui passent leurs temps à manger pizza et faire du Roleplay dans une cave avec des potes. Un jour, l'un des dev' du nom de Benjamin Ficus (Qui est probablement plus un pseudo relatif à la plante verte Ficus benjamina qu'un vrai nom) décide de rendre hommage à quatre de ses amis en les plongeant dans une aventure. Ainsi émerge l'idée qu'on a déjà retrouvé dans Unepic : à savoir celle d'un roleplayer shooté aux films/séries de sf et aux jeux vidéos, ainsi qu'à l'internet, qui se voit transporté dans un monde fantastique.

Pour résumer l'histoire : les quatre comparses rejoignent leur ami Benjamin en vue d'une partie d'un nouveau jeu de rôle inventé par ce dernier (qui est leur MJ), un jdr du doux nom de Doom and Destiny. J'espère que vous avez retenu, car ce détail est inintéressant et sans importance. Bref, une fois arrivé au sous-sol, le quatuor découvre que le MJ n'est pas présent, et décide de fouiller la cave, transformé en donjon infernal. Après une courte péripétie, ceux-ci subissent une téléportation les entraînant dans un monde fantastique : ils ont été invoqué par un roi et ses mages, qui, surpris par le fait que ces héros soient passablement discutables, leurs expliquent la situation : cela fait un moment que le grand méchant dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom (car maudit par Destiny, l'Empereur du monde fantastique), qui en fait se nomme Dark Eidous, ne s'est pas manifesté, donc ceux-ci pensent qu'il prépare un plan de gros méchant digne de Golbez. Mais les quatre copains n'ayant pas été invoqué par Destiny, qui est celui qui est censé trouver des héros, ceux-ci doivent faire leurs preuves en tant qu'héro et tant qu'à faire en profiter pour retrouver leur copain Benjamin.

Inutile de vous dire qu'il s'agit d'un pnj gentil tout ce qu'il y a de plus crédible.
Inutile de vous dire qu'il s'agit d'un pnj gentil tout ce qu'il y a de plus crédible

Ce scénario basique est en fait un gros doigt et une leçon aux jrpg, bien qu'il soit avant tout parodique. Bien que bourrés de références envers les jrpg avec un combat contre des persos de FF, un monde en hommage à Mario, et des films/séries, le scénario se dévoile graduellement, au compte-goutte, pour un résultat surprenant. Et en termes de clins d'œil et références, vous y trouverez votre compte lors des combats, avec des attaques totalement connes proposant une petite tirade lors du lancement, et l'on se trouvera à rire de cette bande d'antihéros malgré un délire en rapport avec un dieu-monstre spaghetti du pirate-healer, un peu relou.

Le gameplay est tout ce qui a de plus classique et banale dans un jrpg. Tu poses ton cul et tu sélectionnes, un à un, chacun son tour, pas de temps réel, on est dans un système FF10/SdA: Le Tiers Age. Le côté sympathique se trouve dans l'incroyable variété de compétences pour les persos, chacun ayant à la base une spécialité propre (divisé selon 4 caractéristiques, qui seront beaucoup plus sollicités si vous prenez en leader un perso en particulier) mais pouvant avoir un rôle annexe et des points bonus attribuables lors des levels ups.

Au niveau du side-quest, je peux dire que j'ai été véritablement surprise, le côté annexe du jeu est assez énorme, la map étant finalement plus grande que ce que l'on pense au premier abord, et une side-quest qui se fait de manière progressive : on passe d'un simple bateau à un aéronef pour finalement affronter ce qui nous a fait chier le plus, à savoir le fameux monstre-spaghetti.

En ce qui concerne le son, c'est vraiment cheap, on y trouve du Kevin MacLeod, qui est un artiste assez cool et varié, bien que la majorité des sons soient aussi issus de Rpg maker, d'où semble sortir le jeu. On sera pas marqué par des musiques en particuliers, mais je trouve que chacune d'entre elles collaient parfaitement à l'ambiance/ville/lieu, à part celle des combats normaux particulièrement chiante à la longue.

La surprise est que le jeu est gratos sur le Windows Store, bien que vous aurez droit à des bannières de pub (que l'on peut effacer quelques temps et ça rajoute un peu de PO ingame) et vous pouvez évidemment remercier les dev (ou être un enculé sans le sou comme moi) en achetant le jeu.

Hé non ! Ce n'est pas un passage platform.
Hé non ! Ce n'est pas un passage platform.

Lors de mes journées vides en Angleterre, ce jeu m'a permis d'occuper pas mal d'heures, certes il n'est pas en fr mais en anglais, et vu que ce sont des italiens qui l'ont fait à la base, je dois dire qu'on a eu énormément de bol que des anglophones se soient intégrés au projet pour le traduire, sans ça on passerait à côté d'un très bon jeu.
Alors si vous êtes fans des références/clichés du jeux vidéos et des films, ainsi que des bières remplaçant les potions, et des anti-héros débiles qui passent de Charybde en Scylla tout le long du jeu, alors foncez. En plus il est dispo' gratuitement les ordures.

L'ANECDOTE INUTILE : Une des personnes qui a inspiré l'un des héros devait à la base être le seul leader des quatre, donc impossibilité de changer de lead. Seulement celui-ci s'en serait vanter et aurait tellement fait chier Benjamin, que celui-ci décida d'intégrer la possibilité de changer de perso, en créant une notion où une catégorie de caractéristique est renforcée par rapport au dirigeant de l'équipe. (Intelligence, Charisme, Force et Dextérité ayant chacune deux sous-catégories)

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A essayer, merci pour le test.

Edit par Ed3m (23 Oct 2015)

Azrae

J'ai bien aimé aussi. Défaut pour moi : les combats sont pas passionnant et très répétitifs (ça m'a fait lâcher). Mais l'humour fait bien mouche.

DJ Flood
DjiFlo

Azrae - 23 Oct 2015

Oui, j'avais lâché à la moitié et after-game. Vraiment trop de combats aléatoires et qui suivent le même schéma, même si l'on a des capacités pour diminuer cela. Particulièrement pénible quand les ennemis sont des sacs à pv avec des attaques faibles mais relou (baisse de mana, aveuglement etc).
La "suite", enfin pas vraiment puisque ça prends place dans un univers parallèle, est sortis sur Steam en "Alpha" (La fin du jeu est déjà dispo', c'est juste par rapport aux sides-quest et job) et je dois dire qu'il corrige grandement les défauts du premier. Moins de combats aléatoires, même s'il y a un sentiment de répétition. Mais on retrouvait déjà ça dans les autres jrpg, surtout dans FF où ta magie/invocation/compétences est globalement inutile puisqu'une bonne attaque de base fait le taf. Concernant la suite de D&D, c'est une claque, littéralement. Je me fais pas chier du tout, j'ai autant de plaisir que dans le 1 à trouver les "Secrets", et les différents Jobs (oui, on marche au jobsystem dans celui-là) proposent d'optimiser ton équipe comme tu le souhaites. Le seul bémol est l'obligation de passer par un cristal pour changer de job, car certains ont des propriétés passives nécessaires pour des coffres/secrets (Comme le barbare qui rote à la gueule des gentlemens pour passer)

Azrae

Bonne nouvelle pour la suite, je le prendrai probablement !