tl;dr51
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VV51
17:08
On en avait reparlé l'an dernier et je bossais pas très loin (plutôt côté Porte de la Villette vers Aubervilliers), ça n'a rien à voir avec une question de fragilité ou de se chier dessus. Quand tu vois les mecs sous crack en mode zombie courir sur la route et les voitures les esquiver au dernier moment, ou un crackhead balancer un parpaint sur une voiture stationné car il est dans un délire hallucinatoire, c'est un peu autre chose que d'avoir un sentiment de fragilité face à Arsène et Marcelle dans le RER (qui cassent les couilles mais sont prévisibles, au moins). Pour avoir vu dans diverses soirées des mecs prendrent diverses drogues, les crackhead n'ont absolument rien de comparable, ils sont généralement sans aucune thune et n'ont aucune empathie à t'agresser si tu file pas de thunes (arrivé plusieurs fois à des collègues) quand ils sont en manque, se bastonnent parfois entre eux, parfois avec des riverains excédés, et cela en pleine journée. Forcément c'est un peu anxiogène quand c'est sur ton chemin aller et retour du taf, notamment pour nos collègues meufs qui attendaient pour prendre le chemin du métro en groupe avec des mecs car elles se sentaient d'autant plus vulnérables. Mais même les mecs bodybuildés black et déter étaient pas sereins non plus face aux camés. |