Journey
Un peu dubitatif avant de lancer le jeu : j'en avais entendu beaucoup de bien ici (et ailleurs) mais le genre ne m'attire guère.
Deux parties : la première en croisant un peu de monde mais en finissant les derniers niveaux tout seul, expérience mitigée même si certains moments sont quand même pleins d'émotions et font mouche.
La seconde avec le même compagnon du début à la fin : là le jeu prends tout sa dimension et j'ai vraiment eu l'impression de partager une aventure, un moment fort avec quelqu'un. J'ai pas osé recommencer une troisième fois mais je pense que le sentiment n'est plus le même.
D'ailleurs retrouver le personnage en clin d'œil dans Asteobot m'a fait un petit pincement au cœur.

Pentiment :
Je trouve le pari assez osé : entre l'époque choisie - fin du moyen âge, débuts de l'imprimerie, la réforme protestante qui pointe son nez et la révolte des paysans contre le clergé - et le thème proposé (grosso modo le nom de la Rose) avec une esthétique très gothique et moyenâgeuse, c'est quand même assez difficile de vendre le concept du jeu. Et pourtant c'est sur les conseils d'un ami d'enfance que je me suis lancé.
Sans trop rentrer dans les détails, le jeu reste un ovni : que ce soit les thèmes abordés, la charte graphique, le fait d'utiliser des polices différentes selon les personnages ou leurs statuts sociaux…
Un peu déçu par les arbres de choix qui ne sont pas aussi larges que dans d'autres VN, je trouve que de raconter l'histoire en trois périodes permets de comprendre certains choix qu'on a du faire (ou non) et on succombe nous aussi au mêmes problématiques que notre personnage principal qui se pose des questions sur son passé, ses créations et ses ambitions.

Astrobot :
Ça fait plaise de voir de un jeu de plateforme à ce niveau de détail et de fun ailleurs que chez Nintendo. La team Asobi fait quasiment un sans faute pour la troisième itération de Astro que ce soit au niveau du gameplay, du level design, des musiques…
Ce qui m'a le plus bluffé c'est l'utilisation du retour haptique de la manette combiné au son : il y a un énorme de travail qui a été fait sur les textures à ce niveau là, et on sent la différence manette en main entre le fait de marcher sur des portions métalliques, la neige, le verre qui se brise sous nos pieds, un ballon qui se dégonfle sous le poids du robot…
Un petit bémol pour la difficulté rabaissée par rapport à la version VR, peut-être cela était nécessaire pour avoir un jeu tout public pour la console.
En tout cas j'ai hâte de voir le prochain jeu de la team en espérant que ce ne soit pas forcément un autre Astrobot.