L'homme le plus cheap du monde.
Nyzer

hichanbis - 28 May 2024

Le fond du problème aussi c'est que globalement, chaque génération de joueurs s'inscrit dans sa propre dimension temporelle, et comme il y'a plusieurs générations dans cette industrie, ces dimensions se confrontent entre elles et se font remplacer, transformant (ou figeant) le paysage vidéoludique.

Nous on est des dinosaures du JV et parce qu'on est vieux, on reste des enfants héritiers de la slow culture, celle qui nous permet de découvrir des tonnes de nouveaux titres, de prendre le temps à chaque fois d'assimiler de nouvelles histoires et de nouvelles mécaniques de jeu parfois très complexes.
Elle nous permet aussi de tirer le plaisir d'un jeu dans sa globalité et pas forcément de manière constante ou dans les premières heures de jeux.

Tout ça nous parait anodin, naturel, mais pour la nouvelle génération qui elle vit dans la fast culture, qui a besoin de son shoot de plaisir, de gratification, ou d'adrénaline dans l'immédiat, ça devient très compliqué pour elle d'accepter ce temps de la découverte et de l'apprentissage qu'exige chaque nouveau titre.
Je suis assez pessimiste pour l'avenir parce que je ne vois pas le bouleversement technologique, sociétale qui permettrait de freiner cette accélération culturelle qui touche le jeu vidéo (comme n'importe quelle autre offre culturelle d'ailleurs).