1m80³
Dieu-Sama

Et aller, ça balance (sans source bien sûr) des conneries sur le QI feat. 4Chan, de mieux en mieux droiterama, on s'étonnera que l'autre con se sente persécuté à Lyon à force de se mettre volontairement le cerveau dans un tel seau de merde

Attention à vos neurones, en plus d'une carte faut lire un gros texte là, plus long qu'un post moyen-long de VV51 !

https://ramus-meninges.fr/2019/11/14/la … mpletes-2/

(...) il a été montré que les tests peuvent avantager ou désavantager certaines populations, notamment en fonction des mots utilisés dans la langue pour désigner les concepts pertinents (plus les mots sont longs, plus la charge en mémoire de travail est importante, et plus la performance peut être affectée), ou encore de la familiarité avec certains symboles (Grégoire et al. 2008), ce qui fait conclure à certains chercheurs qu'aucun test ne peut être totalement neutre. C'est évident a fortiori dans les cas extrêmes: chez les peuples non scolarisés, l'idée même de passer un test qui n'a aucun sens concret peut n'être pas comprise, et les personnes testées peuvent obtenir des scores qui ne reflètent pas leurs capacités réelles.

(...) les pays diffèrent considérablement en termes de scolarisation et de niveau moyen d'éducation de leur population. Or la scolarisation est un facteur majeur de développement de l'intelligence de l'enfant. Une méta-analyse récente indique que chaque année de scolarité supplémentaire fait progresser l'intelligence des élèves de l'équivalent d'environ 3 points de QI (Ritchie & Tucker-Drob, 2018). La scolarisation est en fait le moyen connu le plus puissant pour augmenter l'intelligence des enfants. Il s'ensuit inévitablement que les pays où la scolarité n'est pas universelle, ou est moins longue, ou de moins bonne qualité que dans les pays les plus développés, ne peuvent pas atteindre le même niveau de QI.

Deuxièmement, les pays diffèrent aussi considérablement sur d'autres facteurs environnementaux qui ont un effet prouvé sur le développement cognitif de l'enfant, notamment la nutrition et l'exposition à des maladies, et ce aussi bien pendant la période prénatale que post-natale. Par exemple, une étude a montré que la prévalence des maladies infectieuses expliquait à elle seule environ 60% des différences de QI moyen entre nations (Eppig et al. 2010).

(...) En conclusion, il y a consensus scientifique pour dire que des facteurs environnementaux expliquent au moins une large part des différences de QI nationaux. Il n'y a pas de consensus scientifique sur la question de savoir si une part résiduelle de ces différences peut être expliquée par des différences génétiques.