Le décodeur
Mariole

Ahsoka - 04 Dec 2023

que 95% des viols soient perpétrés par des hommes est une évidence, c'est juste quelque chose qui n'a aucune solution politique concrète, à part si tu veux créer une société d'apartheid entre hommes et femmes (ou couper la bite de tous les hommes, quoi que je suis pas sur que ça change vraiment qqchose)

par contre que les 2/3 de ces viols (oui je sais qu'on parle des viols en réunion et pas des viols tout court, mais de toute façon les statistiques sont les même partout) soient perpétrés par même pas 15% de ta population, qui plus est des étrangers, la solution me semble assez simple

Il y aurait sans doute pas mal de solutions concrètes à mettre en œuvre, à commencer par l'éducation des jeunes garçons (on imagine les réactions de la droite et des collectifs de parents vigilants).

Concernant les statistiques pour tous les viols, les personnes étrangères sont surreprésentées à hauteur de 20% lorsque la victime est majeure, et 10% lorsqu'elle est mineure. Bien sûr ces personnes n'ont rien à faire chez nous.


Marks - 04 Dec 2023

Fonder nos politiques publiques sur les données issues de la recherche en sciences (économiques, humaines, sociales, etc.) devrait relever du bon sens, malheureusement nos responsables politiques ont une culture scientifique extrêmement faible (le Covid en a été un bon révélateur, s'il en fallait un) et l'idéologie prend généralement le dessus. Sans compter un certain mépris pour les sciences humaines et sociales de façon plus générale. Thread très intéressant en tout cas, merci.


LimitedInc - 04 Dec 2023

Tout à fait d'accord sur le risque de la psychiatrisation à outrance. Déjà parce que les troubles psychiatriques sont devenus un terme trop générique qui recouvre des pathologies qui n'ont pas grand-chose à voir entre elles (un psychotique qui ne prend pas son traitement, c'est un peu plus embêtant qu'un anxieux chronique). Il faut surtout je crois distinguer les actes terroristes entre eux. Une attaque commando comme au Bataclan est un acte extrêmement organisé avec une portée politique, qu'il vaut mieux confier à des personnes saines d'esprit. On peut éventuellement rechercher des dispositions particulières dans la personnalité des assaillants, mais pas de pathologie psy à proprement parler. C'est bien sûr différent pour les attaques plus impulsives et moins coordonnées (les attaques au couteau en sont un bon exemple), qui peuvent être le fait d'individus radicalisés agissant en solitaire lors d'une décompensation. Ce sont ces profils en particulier qui seront concernés par les troubles psy et par un défaut de soins.

Et puis surtout le processus de radicalisation équivaut davantage pour certains profils à une dérive sectaire (phénomène bien étudié dans ce bouquin de Gérald Bronner) qu'à une pathologie psychiatrique.

Edit par Mariole (04 Dec 2023)