➔ Cheftrottoir - 11 Sep 2023
Ah d'accord.
Donc pour un certain montant d'investissement d'annuel, si l'heuristique n'est basée pas le succès, comment faire la sélection parmi tous les demandeurs ?
Soit on réplique des mécanismes de sélection naturelle (cruel & méchant ), soit tout est centralisé par une administration qui choisit sur qui investir selon son bon vouloir (juste & gentil ).
Évidemment, comme cette administration n'a pas d'obligation de résultat, elle est motivée idéologiquement, et c'est donc là que se fait la calibration.
Résultat, au bout de décennies, comme toute administration, ça se corrompt avec une caste de nantis qui savent parfaitement remplir les dossiers du CNC et avec qui dîner.
Le potentiel cinématographique de la France est gâché, la prise de risque est minimale, et le cinéma français devient nombriliste et secondaire dans le monde parce que ceux qui ont des obligations de résultats (les salles de cinéma par exemple) ne peuvent pas se permettre d'être dogmatiques et ne vont pas se suicider à passer des films dont tout le monde se fout.
L'inverse de ce qui s'est passé en Corée du Sud, où l'état a rendu son cinéma plus compétitif, plutôt que d'essayer de le protéger artificiellement de façon paternaliste.