Slam Dunk : Passons outre un développement des personnages à la truelle du fait que le film est un « digest » (démarche casse-gueule mais courageuse). Un peu plus dur de passer outre l'accumulation de poncifs éculés du shonen (les mecs physiquement cuits (avant la moitié du match ) qui vont se transcender, le coup du mec qui se tue le dos au risque de briser sa carrière, featuring cas de conscience en speed de l'entraineur, mais « ok c'est bon tu peux continuer à jouer », et ça gagne évidemment d'un point à la dernière seconde, merci pour l'épisode d'Olive et Tom de 2 heures les mecs ), mais bon, c'est un film de 2022 sur une histoire écrite il y a 25-30 ans, donc on va composer avec cet anachronisme… Par contre visuellement c'est pas possible : les phases « en 3D » pendant le match sont très inégales (Short Peace proposait des rendus bien plus impressionnants, il y a 10 ans…), passe encore vu que c'est très dynamique et ça bouge bien, mais la plupart des flashbacks sont vraiment hideux, que ce soit dans le trait ou la colorisation, indigne d'Inoue. C'est dommage parce que le début faisait illusion avec son générique tout en crayonné et le prologue à Okinawa très soigné. Bref c'est vraiment très médiocre et convenu tout ça, même en étant bandeur du Japon, je vois même pas comment on peut hisser ça au niveau d'un Ghibli, ou même parler de film d'animation de l'année.