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1m80³
Dieu-Sama

Droiterama : https://hal-sciencespo.archives-ouverte … 8/document

b) Les facteurs socioculturels et politiques
Certaines personnes sont plus enclines que d'autres à adhérer à des préjugés
racistes et à une vision autoritaire de la société. Les grandes variables explicatives
du rejet des minorités, qu'il s'agisse des immigrés, des juifs ou des musulmans,
sont identiques d'une vague du Baromètre CNCDH sur l'autre et d'un pays
européen à l'autre128. L'intolérance augmente avec l'âge, elle diminue avec le
niveau d'études et le niveau d'ouverture au monde, mesuré par un indicateur
de « cosmopolitisme» combinant usage de l'Internet et fréquence des voyages
et des séjours à l'étranger (voir supra, section 1). Et les effets de ces variables se
cumulent. Les nouvelles générations nées après-guerre, plus instruites, marquées
par les valeurs permissives de Mai 68 et par la mondialisation, ont sur toutes
nos échelles des notes plus basses (tableau 3.6) 129.

À ces variables classiques s'ajoutent les effets de l'insécurité économique aggravés par la récession de 2008 et plus encore de la manière dont elle est vécue et
perçue, comme dans les vagues précédentes. Le rejet des autres s'accroît avec
le sentiment de dégradation de la situation économique, il est plus fort chez les
personnes qui chaque mois se demandent comment elles vont faire pour tout
payer, qui craignent pour leur emploi ou celui de leurs proches, et chez celles
qui ont le sentiment d'un déclassement. La proportion de scores élevés atteint
49 % sur l'échelle d'antisémitisme chez celles qui sont tout à fait d'accord pour
estimer «vivre aujourd'hui moins bien qu'il y a quelques années», 50 % sur l'échelle
d'aversion à l'islam et 60 % sur l'échelle d'ethnocentrisme (tableau 3.6) 132.

MMMMMMMMMMMMMMMMMMH ON SE DEMANDE VRAIMENT OU EN FRANCE LE SENTIMENT DE DECLASSEMENT EST LE PLUIS ELEVE smiley14

https://journals.sub.uni-hamburg.de/apr … /1261/1133

Anticipation, rumeur et pessimisme

Faisant  écho  à  la  place  centrale  qu'occupent  l'immigration  et  l'islam  dans  le  discours de Marine Le Pen et de son parti, les migrations en provenance de pays majoritairement musulmans apparaissent comme un thème structurant lorsque les  participants  tentent  d'expliquer  la  montée  du  vote  frontiste  dans  leur  commune. Confrontés au paradoxe apparent d'une posture anti-immigrés dans une commune avec une population d'origine immigrée extrêmement faible (et le  plus  souvent  issue  de  l'Italie  ou  du  Portugal),  la  logique  exprimée  est  anticipatrice.  Ainsi,  un  participant  admet  qu'il  n'y  a  certes  pas  d'immigrés  récents  dans  sa  commune  tout  en  ajoutant:  « mais  t'as  qu'à  voir  au  Thillot,  et  partout  t'as  des  nanas  avec  leurs  voiles »  (octobre  2011).  La  même  logique  s'applique à la question de l'insécurité. Se référant à un fait-divers de voitures incendiées  en  2014  dans  une  commune  située  à  une  trentaine  de  kilomètres,  plusieurs  participants  expriment  la  crainte  que  le  phénomène  généralement  associé  aux  banlieues  défavorisées  ne  se  propage  dans  leur  commune.  Un participant  déclare  ainsi  qu'il  est  « logique »  d'accorder  son  vote  à  Marine  Le  Pen si l'on ne veut pas que la même chose se passe à Saint-Maurice. Il explique: «   Tu  vas  voir,  bientôt  ils  vont  commencer  ici  aussi [...]  à  mettre  le  feu  aux  caisses » (juillet 2015)

Et Kamion qui me repproche de faire des amalgames alors que un : comme vu ci dessus, c'est attesté scientifiquement que les gens des espaces périurbains sont plus racistes/xénophobes/ect et deux, le mec parlait de tout les trans comme des malades mentaux y'a pas 2 semaines smiley14

Par contre c'est con j'arrive pas à retrouver l'étude sociologique récente sur les flics smiley108

MAIS LA SOCIOLOGIE C'EST QUE DE LA PROPAGANDE D'EXTREME GAUCHE-proof