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Les occupants illégaux des lieux s'étaient émus d'avoir découvert, le 23 janvier dernier, que les serrures avaient été changées en leur absence et que des agents de sécurité avaient été dépêchés sur place pour les empêcher d'y retourner. La justice a considéré que cela s'apparentait à une expulsion avant la date fixée par les tribunaux, à savoir le 31 mars qui devait sonner la fin du squat.
Les juges lyonnais ont estimé que le propriétaire devait être condamné à verser aux plaignants 2000 euros de dommages et intérêts. Ainsi que 1000 euros au titre de l'aide juridictionnelle.
Le tribunal a toutefois refusé la requête supplémentaire des jeunes squatteurs, une professeur des écoles et un serrurier, qui exigeaient qu'on leur accorde le droit de se réinstaller dans l'immeuble abandonné.