Watchlist du confinement:

Extra Ordinary (2019)
Petite comédie irlandaise sur une nana instructrice d'auto-école et exorciste refoulée.
C'est très sympathique, visuellement c'est très bien foutu pour coller au genre (comédie horrifique) et les acteurs sont tous très attachants. Les situations permettent d'en dire beaucoup sans abuser de punchline comme ça se fait beaucoup. Ce n'est pas hilarant mais le final est vraiment drôle et bien trouvé.

Ma vie avec John F. Donovan (2018)
Malgré tout le backlash, je n'ai pas détesté le film malgré des problèmes de rythme (le présent à Prague ZZzzz). C'est parfois too much visuellement (la photo, les décors, même le scénar) mais les personnages sont suffisamment profond pour surnager (enfin surtout Sarandon, Portman et le gosse). Il y a un petit côté famille spielbergienne des années 80 pas désagréable.

Mathias et Maxime (2019)
À l'inverse, Dolan a voulu aller un peu plus dans l'épure, limite se rapprocher du drame social pour faire de la "comédie" romantique (voire de boulevard). C'est vraiment pas passionnant, les personnages sont moyennement convaincants car trop stéréotypés (la meuf insupportable, le gay sarcastique et les potes interchangeables). Puis faire de la tension sexuelle platonique le centre du récit ça n'aide pas à le relever. C'est con parce que Dolan parlait d'un film de potes et qu'au début on y croit un peu mais quand le scénar se centre sur les deux perso du titre, ça perd de son intérêt.
Ah et québécophobe, s'abstenir

1917 (2019)
Pas beaucoup de souvenir de celui-là. Je crois qu'il y avait un plan séquence à un moment, une histoire de frères et une mine. Bref, le film de guerre sans aucune forme de recherche autre que plastique.

Lola vers la mer (2018)
Petit road trip social sur l'acceptation. C'est pas super bien joué et pas très convaincant mais l'effort de ne pas trop lorgner vers les bons sentiments reste louable. Sans conséquences.

Knives out (2019)
Surement le scénar le plus débile de whodunit jamais vu. Les acteurs sont tous en surjeu total pour une intrigue qui ne va nulle part. Y parait que ça fait un carton aux US...étonnant

The Lighthouse (2019)
Comme pour The Witch, j'ai pas aimé au premier visionnage mais ai adoré au second. D'abord on est écœuré par les 29 scènes de beuverie et d'engueulade en vieil anglais puis quand on y perçoit la lente montée en puissance de la folie, ça rend le film plus digeste. Niveau photo et ambiance, c'est évidemment tip top.

california_dreamer (01 May 2020)