La petite Florence Widdicombe, 6 ans, a d'abord cru à une blague. L'écolière de Tooting, au sud de Londres, avait déjà bien entamé son paquet de cartes de vœux, le 15 décembre, quand elle a découvert un message sur l'une d'elles. Le mot, écrit en anglais, prétend être signé de détenus étrangers de la prison de Qingpu, à Shanghaï (Chine) :  Forcés de travailler contre notre volonté. S'il vous plaît, aidez-nous et prévenez une organisation des droits de l'homme.

Y figure aussi le contact d'un certain Peter Humphrey. Le père de la fillette l'a contacté. Cet ex-journaliste avait été arrêté en Chine en 2013 et condamné à deux ans et demi de prison pour violation des lois chinoises sur la vie privée. Il travaillait alors pour le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline.