➔ Ancien-Combattant - 17 Apr 2019

Je te renvois la même question, pourquoi tu me parles de culture ?

Perso j'ai un véritable lien charnel avec Paris et par la même ses monuments qui l'incarne, mais ça n'a pas vraiment d'importance. Saches quand même que si tu es en proie à un trouble, une recherche identitaire pour X raisons (familiale, culturelle, génétique, des déménagements à répétition ect...), tu peux inconsciemment combler ça par une sacralisation, une idéalisation, une personnification absurde et excessive de ton lieu de vie ou de naissance. Regarde le rapport qu'ont certains jeunes de banlieue avec leur département ou leur pays d'origine (dont certains n'ont même pas mis les pieds), ça traduit surement quelque chose de ce genre derrière.

Après je te rassure j'ai été extrêmement choqué par les images du 11 septembre, mais je vais pas me répéter, nous ne répondons pas à une loi universelle de l'empathie.
D'ailleurs que vaut émotionnellement la mort d'un parent face à celles de 1000 personnes dans un tremblement de terre à l'autre bout du monde ?
Que vaut un attentat chez Charlie Hebdo comparé aux 50 attentats par mois au Cachemire avec 10 fois + de morts ?   
Ou encore les morts du 11 septembre face aux 2,5 millions de cadavres en Irak suite à l'intervention américaine ?
De quel coté faisons nous d'avantage basculer le curseur de l'indignité, de l'empathie, de la tristesse dans ces comparaisons ?
Est ce que tu y vois une moralité dans ces choix ?