la Suède
Car on allait effectivement comprendre que les lois suédoises avaient incité des familles et des clans afghans à envoyer leurs fils en Suède comme un investissement économique – un sujet à l'époque tabou dans le discours politique suédois. De fait, 0 % des mineurs non accompagnés arrivés en Suède à cette époque étaient munis de papiers d'identité valables, ce qui laisse penser qu'une proportion non négligeable d'entre eux a pu mentir sur son âge. Et, après la réintroduction de tests pour déterminer l'âge des migrants, 78 % des individus qui y ont été soumis se sont révélés être des adultes.
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Le tabou a finalement été levé lorsque SR, la radio publique suédoise, a diffusé une émission sur des hommes, certains âgés de 30 ou 40 ans, se faisant passer pour des enfants demandant l'asile comme mineurs non accompagnés. Le reportage a révélé un abus généralisé du système, avec des hommes qui se rasaient les bras pour paraître plus jeunes et qui avaient été scolarisés dans les mêmes classes que des enfants suédois.
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Prenez, par exemple, le cas de ce « mineur non accompagné » que j'ai rencontré avec ses tuteurs, un couple de Suédois âgés qui l'avaient accueilli chez eux. Au cours de notre entretien, ils en parlaient comme de leur « cher petit ». Il était scolarisé dans un lycée suédois.
Mais il était manifeste que l'homme avait dans les 35 ans.
https://www.lepoint.fr/debats/immigrati … or=CS2-238