➔ - Jamais

Même si il génère des inégalités énormes, globalement le capitalisme est beaucoup trop une réussite : il a permit une réduction drastique des guerres par l'interconnexion des économies, il a fait exploser la production de nourriture, exploser les avancées médicales, exploser l'espérance de vie, il a fait effondrer l'extrême pauvreté dans le monde. Tout ça générant une explosion démographique complètement délirante comme on jamais vu dans l'histoire humaine (+35% en seulement 25 ans).

Les communistes du 21eme siècle devraient changer radicalement leur angle d'attaque, passer de la lutte des classes à la lutte écologique, passer de Marx à Linkola et pour cela faire un gros travail d'acceptation : assumer/revendiquer clairement l'échec économique/humain de leur système/idéologie communiste et admettre l'extrême performance du capitalisme.

Tant qu'ils seront dans le dénis et qu'ils jalouseront les réussites du capitalisme (en voulant en option une meilleure répartition des richesses), ils seront complètement inaudibles sans aucune crédibilité.
Par contre si ils soutiennent clairement la décroissance, la pauvreté généralisée et l'émergence d'un model politique type ecofaciste qui se superposerait avec l'idéologie d'une économie planifiée appauvrissante, là tout de suite ça a de l'intérêt, de la crédibilité et du sens face à un model capitalisme qui par sa surproduction de richesse (et des êtres humains) détruit rapidement la planète et met en péril toute l'humanité.

Evidemment ça serait pour les communistes un changement idéologique brutal et assez terrifiant, mais qu'est ce qu'ils ont a perdre sachant qu'ils ne représentent rien électoralement, et que les bouleversements climatiques, écologiques qu'on assiste parlent pour eux, alors autant prendre le train et paraître politiquement moderne et novateur.

On sent bien aujourd'hui que le model capitaliste est (parce qu'il est toujours une réussite économique et qu'il permet un confort de vie) complètement incapable de générer politiquement une réponse crédible et puissante face aux enjeux écologiques, on est dans le "jusqu'ici tout va bien" sous couvert du greenwashing commerciale et politique.

C'est donc aux communistes (et par extension aux extrémistes) de donner ces réponses, de se positionner déjà sur le futur échiquier idéologique (ecofaciste ou ecodémocratie) qui va surement supplanter le combat entre le model keynésianniste et hayékien qu'on assiste aujourd'hui.

Je sais pas si je suis clair, en tout cas la vidéo d'Usul et sa soupe communiste sur la lutte des classes, la démocratie ect... c'est politiquement désuet et ringard comme discours, quel pauvre type.