➔ sherman - 06 Feb 2017

Je me répète mais le problème qui se pose aussi, c'est sur la définition même du robot, ou commence et ou se termine ce statut selon Hamon ?
Pour un être humain c'est facile : un être humain = une entité, mais pour les robots qui sont multiformes, on fait comment ?

Lorsque l'on observe une chaîne de production industrielle entièrement automatisée, tous les robots (ou système d'automatisation) sont imbriqués en eux, ils sont indivisibles sur un plan spatial.
Un simple tapis roulant qui fait transiter des boites de conserves, est ce que c'est un robot ? si on considère que c'est le cas et qu'on tient à imposer une taxe locative sur celui-ci, il faut aussi qu'on applique une règle de proportionnalité sur cette taxe car tous les tapis roulants ne se ressemblent pas, donc on applique cette règle de proportionnalité sur quel critère ? le poids de celui-ci ? son ancienneté ? la longueur du tapis roulant ? le degré de complexité de son mécanisme ? le nombre de boites de conserve qu'il peut transvaser à la minute ? et si ce tapis roulant intègre en lui-même d'autres robots (comme un trieur) on fait comment dans ce cas là ?

Il faudrait écrire une littérature fiscale hallucinante de précision et de complexité pour le moindre processus d'automatisation, y compris pour les robots unique au monde qui ont été conçus pour une tache ultra spécifique.

Bref tout ça pour dire que cette mesure fiscale est techniquement inapplicable.