Darsch a écrit :
➔ bouc_emissaire - 30 Dec 2008
Et pour le style français, mate les romans de Thierry Jonquet ou de Fred Vargas, là aussi ça change des américains et des auteurs scandivanes.
Fred Vargas il faut absolument que j'en lise un, on me l'a plusieurs fois conseillé. Mais j'avais vu une adaptation d'un de ses romans en téléfim, c'était très ennuyeux, ça m'avait refroidi (alors que ça n'a rien à voir mais du coup j'ai zappé le truc).
Je me rends compte que je lis très peu d'auteurs de romans policiers (et thrillers) français. Pour ce type de romans, je trouve ça plus naturel d'aller vers des auteurs américains ou même d'Europe du Nord.
Guillaume Musso c'est bien ? Sans vraie raison j'ai un mauvais a priori sur lui.
Sinon, c'est toujours amusant de chercher des petites infos sur les écrivains et de tenter de trouver des liens avec leurs oeuvres.
Par exemple, le héros de "Le Poète" est un journaliste qui bosse à Denver (dans un journal qui s'appelle "Rocky Mountain quelque chose"), et son rêve est de bosser dans une des trois villes les plus importantes pour un journaliste (New York, Washington ou Los Angeles), il a de l'ambition et veut devenir un journaliste connu et reconnu. On apprend qu'il a failli bosser pour le Los Angeles Times et qu'il a un respect énorme pour ce journal. Eh bien, il se trouve que Michael Connelly, l'auteur donc, a bossé comme chroniqueur judiciaire au Los Angeles Times (son héros est chroniqueur sur les affaires criminelles), et il a reçu le prix Pullitzer (son personnage rêve du prix Pullitzer d'ailleurs).
C'est marrant comment il a créé un journalise ambitieux qui aimerait devenir ce qu'il a lui même été pendant sa carrière de journaliste, comme s'il avait composé une version de lui plus jeune, prête à marcher dans ses pas.
En tout cas ça explique pourquoi il parle si bien du journalisme et de relations entre flics et journalistes. Il sait un peu de quoi il parle le mec.