J'avais quand même bien aimé Human Revolution, même s'il est loin d'atteindre le niveau de qualitance de Deus Ex premier du nom, toujours inégalé. Mais cet épisode 2 était loin d'être top. D'un point-de-vue mécaniques de gameplay ça reste kif-kif avec le précédent, des pouvoirs à débloquer avec de l'XP ou des objets cachés, un level-design qui permet en général d'aller partout si on est orienté discrétion, bref du classique déjà vu dans HR, mais ça reste efficace. Mais le jeu m'a déçu sur tout le reste. Graphiquement c'est pas mal, mais la DA est soit fade (tout le jeu) soit carrément mauvaise (la Suisse). D'après mes souvenirs la DA de HR était meilleure, ou en tout cas m'avait semblé plus osée, mais peut-être cela était lié au filtre jaune-pisse qui a modifié mes perceptions visuelles au point que je trouve ça correct. En tout cas là, c'était fade, surtout que certaines zones sont plus cool, comme Golem City, mais bon, ça ne dure qu'une mission d'une heure et zou, retour au bercail. D'ailleurs, le fait qu'on n'ait qu'un seul HUB sur tout le jeu, vraiment? Prague est sympa à visiter, mais au bout d'un moment on en a fait le tour. J'ai trouvé le jeu très vide justement, 16 ou 17 missions principales, 12 secondaires et zou, et pas forcément intéressantes. Et quand on me disait "Et là, tu vas partir pour la Suisse/Londres." j'étais tout fou, j'allais voir d'autres endroits! Mon cul, un bâtiment et c'est tout. Surtout qu'en plus Prague devient zone sinistrée dans les derniers chapitres, ce qui rend la navigation pénible, en plus d'être inintéressante à faire. Mais bon, c'est justifié par le scénario Quoi? Le scénario est naze? Et incomplet? Ha bah oui, c'est vrai ça. En plus le jeu qui est félicité pour ses dialogues. Je vais paraphraser un des auteurs les plus pertinents de ces dernières années en disant "Non mais allô!". Sans déconner, les dialogues sont mal joués (oui je l'ai fait en français, ça avait un côté drôle du coup), et excessivement mal écrits, donnés en plus à des personnages plus clichés les uns que les autres. C'était possible de faire pire pour les auteurs du journal caché de Prague? Et ils ne m'ont permis de m'attacher à aucun personnage, le comble. Et la fin, vas-y que je te coupe le jeu comme si c'était terminé alors que tu viens juste d'entamer l'histoire. Et le propos, seigneur le propos... Le fond de l'histoire reste intéressant, les robots contre les humains, les augmentés contre les naturels, ce sont des sujets qui ont été déjà bien traités et analysés par de bons auteurs, mais ici c'est trop basique. Le jeu ne joue à aucun moment sur la subtilité scénaristique. J'avais l'impression que même Bioshock Infinite et sa critique basique du racisme faisait plus subtil que ce Deus Ex. Bref, gameplay sympa mais tout le reste est à jeter.

ce pied intégral! Je ne suis pas fan des "Arena-FPS" qui te bloquent dans une salle de laquelle tu ne peux sortir qu'en tuant tous les ennemis plutôt que de te raconter véritablement une histoire par le gameplay (Les Serious Sam et Painkillers par exemple, en opposition aux Half-Life, F.E.A.R. et autres No One Lives Forever), mais celui-là c'est le pied! C'est brutal, rapide, violent, défoulant, et surtout le gameplay et les sensations sont aux petits oignons! Rarement je n'ai eu un aussi bon feeling pour les armes que dans ce jeu, on y ressent enfin de puissance. Cette sensation de puissance quand on explose un ennemi à bout portant au super shotgun, quand on voit les ennemis flancher devant nos attaques, quand on leur arrache l'œil pour leur foutre dans la bouche, sensation que je ne ressens que rarement dans un FPS. Et pourtant le jeu est dur, on sait très bien que si on reste AFK pendant 5-6 secondes, on meure, du coup on est puissant en attaque, mais les monstres aussi, ce qui donne un très bon équilibre. Et les possibilités de mouvements données m'ont vraiment permis de m'éclater dans les arènes en sautant partout et en attaquant depuis un rebord surélevé tout en sautant dans le vide en canardant des ennemis à la gatling juste avant de glorykiller un ennemi assommé en contrebas sur lequel j'atterrissais. Et ça c'est cool, c'est défoulant et ça mange pas de pain. Après le jeu est loin d'être parfait, l'histoire on s'en branle, le système est répétitif et tous les environnements ne sont pas forcément intéressants à visiter. Mais putain j'étais content après ce Doom 3 sympathique mais loin du concept original de retrouver un DOOM violent, brutal, labyrinthique où le frag est roi et est récompensé, où le clic-droit ne permet pas de mettre en joue un ennemis, mais de lui balancer une attaque secondaire dévastatrice, où on n'attend pas derrière un muret que l'ennemi recharge pour se lever et tirer 3 balles, `mais où on court tout le temps, on cherche le corps-à-corps, et plus que chassé, on devient le chasseur!