Cela peut-être aussi une croyance en une transcendance plus abstraite.
La définition classique de la religion s'appuie tout de même a minima sur cette idée.
A cette figure "divine" s'ajoutent évidemment les distinctions entre sacré et profane, les actions rituelles, le principe d'une communauté de croyants et le sentiment collectif d'un partage d'une même tradition de pratiques.
Evacuer le principe de la référence au divin ou au sacré risque de produire un effet sur-interprétatif : il y aurait de la religion partout et nulle part (dans un stade de foot, une mosquée, une salle de concert, de meeting ou un club de gym...). Dès qu'il y a un groupe humain, de la croyance et du rites, il y aurait donc de la religion. Ce qui vire à l'absurde.
Ce n'est pas un hasard que certains penseurs mobilisent des termes plus nuancés comme "religiosité", "religieux" afin de désigner des formes d'adhésions plus sécularisées.