Mon grand père vient de mourir hier et j'en ais strictement rien à péter.

J'ai pas d'attache particulière et les seuls souvenirs que j'en ais sont celles d'un emmerdeur chroniques, alcoolique jusqu'au trognon bon qu'à dire du mal des autres et piquer du fric, en plus de me rappeler constamment à quel point j'étais un enfant née de la honte et illégitime.

Une fois j'ai été en vacances avec à l'age de dix ans : j'ai passé mon été sur la borne d'arcade du bar, je l'ai ramené complètement beurré lors du quatorze juillet et je l'ai même sauvé d'une hémorragie. ( Putain je ne rigole même pas. ) Entre autres...

Maintenant j'ai une partie de la famille sur le dos qui commence à me péter les couilles depuis ce matin, le truc que je craignais lorsque la question se poserait.
Les grandes leçons de morales et de culpabilisation me rappelle pourquoi j'ai coupé les ponts avec.

Tout ça parce que je refuse d'aller me faire chier en pingouin à une cérémonie pour me faner des douleurs et des adieux que je ne partage pas.

Parce que passer sa vie à cracher sur les autres, se battre avec pour ensuite se pointer au concert de louanges et de soupirs lors de la mort pour faire bon genre, c'est une très grande tradition familiale.

Putain d'hypocrites.

Edit : @ sherman :

Ha merde, le genre de message où on se sent con...
Courage mec, vraiment.

Edit par Clementine_electrique (02 Sep 2014)