la serpillère de RuLL_34
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CluBpop
28 Sep 2013
➔ Professeur Laytron - 28 Sep 2013 Justement, l'idée c'est que ni la taille de la jupe, ni la réputation, ni l'attitude, ni l'état d'ébriété de la victime ne peut justifier un viol ou une agression sexiste. Le terme salope est un emprunt, une réappropriation du discours d'un flic canadien à une conf en avril 2011"Peut être que si les filles ne s'habillaient comme des salopes, elles ne se feraient pas violer". 3500 étudiants, étudiantes scandalisées ont manifesté devant le commissariat de ce flic et ont repris le terme sur le théme : les salope AUSSI ont droit au respect. Et ont organisé la première SlutWalk qui est devenu un mouvement international. La base de notre discours, c'est donc le consentement. Si une fille est en coma éthylique (donc incapable de formuler un consentement), c'est pas du sexe, c'est du viol. Si une nana demande d'arrêter en plein pendant l'acte (se sent pas bien, ou autres), continuer c'est du viol. etc etc... D'ailleurs en préparant le dossier de presse, j'ai découvert un peu les chiffres. 5000 plaintes en France par an. Ce qui n'est que la partie visible de l'iceberg puisque dans 4 cas/5 la victime ne porte pas plainte. Pourquoi ? Parce que dans 80% des cas, la victime connaît l'agresseur et 1/3 des viols sont conjugaux. |