Euh, SOS Racisme c'est peut-être naze, mais je crois pas que ça mette en danger l'humanité. Donc je vois pas pourquoi ce serait le cas de la campagne pour les femmes. C'est normal de se poser des questions, mais là tu n'évoques que des possibilités, des "dérives", et après tu t'en sers pour prédire l'avenir. Mais au moins tu n'évoques pas le conflit israëlo-palestinien.
SOS racisme a surtout été néfaste: en faisant culpabiliser pendant plus d'une décennie les gaulois qui aujourd'hui n'en peuvent plus et dont les plus faibles d'esprits explosent(cf tous les groupes identitaires, l'inversement avec les cris au "racisme anti-blanc") et en mettant dans la tête du banlieusard qu'il est une victime, que c'est bien de chanter nike la France etc... Sans parler de l'accaparation de la marche des beurs par BHL&co.. Mais bref ce n'est pas le sujet.. Pour le reste tu n'as pas saisi, il ne s'agit pas de dérives..
Jojo a écrit :
Putain mais on s'en branle sérieux
Parle pour toi. C'est l'avenir de l'humanité et de nos petits-petits-petits enfants dont on discute(en vain) là.
si on en arrive vraiment au meilleur des mondes (ce dont je doute très fortement, on a d'autres chats à fouetter tant c'est la merde en ce moment) alors ce sera parce que les mentalités auront évolué (pour le meilleur ou pour le pire), pas parce qu'une ou deux lois seront passées ni vu ni connu.
Non mais t'as pas compris> Ce sont les lois qui font évoluer les mentalités! Et non pas les lois qui s'adaptent aux mentalités et c'est là tout le problème! Car ces lois sont souvent l'émanation de petit(s) groupe(s) qui sous la surface de bonnes intentions chimériques "égalité, fraternité" et autres niaiseries pour faire briller les yeux des plus naïfs ont des idées derrières la tête! Evidemment, il faut que ces lois soient appuyés en amont par tout un travail de lavage des esprits et de propagande. Par exemple pour la cause gay, la théorie du genre(ce qui se met en place en ce moment même) etc... Je ne vois pas le rapport avec le clivage bidon gauche/droite dont je crois que tu sais qu'il m'agace au plus haut point.
Et Anglica a raison, bien sûr que ça vient d'en haut! Faut être aveugle pour penser le contraire. Vous croyez vraiment que c'est la première volonté des Français, Américains ou Britanniques? Je ne sais pas qui exactement, ce n'est pas la matière sur laquelle je me renseigne le plus mais j'entends ici et là parler du lobby LGBT considéré par les homos eux-mêmes comme éloigné de leurs premières préocupations et je SAIS que la Franc-maçonnerie(entre autres) est très active à ce sujet également. Ce n'est pas du "complotisme"(sic) que de le dire! Ne vous emballez pas, je ne pense pas que la franc-maçonnerie "contrôle le monde"(ni les juifs hein), ce n'est pas ce que je dis. Seulement c'est un formidable outil de transmission des idées. Un outil qui fonctionne sous le capot(pour rester dans la métaphore, comprendre: en arrière-plan, dans les coulisses). Il ne s'agit pas de "soraleries". Philippe Nemo, historien des idées politiques, (avec qui je ne suis pas d'accord sur pas mal de choses) en parle mieux que moi:
"AP : Vous critiquez, de manière sensible, la maçonnerie ; vous la qualifiez de « secte », vous parlez de l'impératif de « baiser la mule des franc-macs », autant d'expressions qui témoignent d'une certaine défiance à l'égard de ce mouvement ; de manière générale, pourtant, la maçonnerie a plutôt accompagné les progrès démocratiques et souvent défendu la notion même de droit – une des grandes loges maçonniques s'intitule significativement le droit humain ; que reprochez-vous fondamentalement à la maçonnerie ?
PN : Sa stratégie du secret, qui est contraire à l'idéal civique grec de publicité des débats sur l'agora et à la démocratie. Cette stratégie est redoutablement efficace, parce qu'elle permet de rendre invisible l'origine de certains mots d'ordre politiques. On entend s'exprimer, venant de tout le pays, de ses quatre points cardinaux, des milieux sociaux et professionnels les plus divers, d'une large partie de l'éventail politique, à droite presque autant qu'à gauche, certaines idées, certaines revendications, certains projets politiques ou sociétaux. Comme ces messages sont dispersés, on croit qu'ils viennent du corps social dans son ensemble. Qu'ils expriment donc une évolution objective de la société et des mœurs. On se croit donc obligé d'aller dans leur sens, puisque lutter à contre-courant paraîtrait une folie : on ne va pas contre l'Histoire et contre l'opinion générale d'un peuple. Or, en réalité, ces mots d'ordre n'ont été conçus que par un état-major secret... De là, ils ont été répercutés grâce à la discipline de tout un réseau dont les membres les ont peut-être jugés bons, mais qui, de toute façon, les auraient répercutés même s'ils ne les comprenaient pas ou les condamnaient, parce qu'ils escomptent que leur discipline sera récompensée par un appui décisif du même réseau et de ses chefs lorsqu'il s'agira pour eux d'accéder à des promotions et à des postes professionnels valorisants, comme c'est le cas, notamment, dans la fonction publique, la Justice ou l'Éducation nationale. C'est ainsi qu'une minorité gouverne la majorité. À partir de là, bien entendu, si vous trouvez que cette minorité a raison, vous êtes heureux : l'Histoire avance... Le problème est qu'un groupe fermé, même animé au départ des meilleures intentions du monde et nourri éventuellement de la plus saine doctrine, ne peut bientôt que se dévoyer, prendre des directions que nul ne peut redresser, puisque le groupe n'apparaît jamais en public et ne s'expose pas à une critique publique. À supposer que la maçonnerie ait eu au départ des idéaux très estimables, humanistes, favorables, comme vous le dites, au droit et à la démocratie, elle a bientôt été minée, du moins en France, par le socialisme et même le marxisme, et une fois que le groupe a pris cette pente fatale, il a continué à y glisser faute d'être exposé à une critique extérieure qui puisse le redresser, selon le mécanisme inexorable exposé ci-dessus. C'est ainsi, pour prendre un exemple, que la famille a été détruite en France. Il semble que les lois diminuant étape après étape la protection du Code civil sur la famille, supprimant presque tout héritage, facilitant le divorce, créant le PACS, luttant contre la prétendue « homophobie », ou les projets de loi sur l'adoption d'enfants par les couples homosexuels, etc., soient essentiellement l'œuvre de la franc-maçonnerie socialiste. Celle-ci veut détruire la famille parce qu'elle veut qu'il n'y ait plus qu'une seule grande famille sociale. À cette grande famille, il faut que les individus soient livrés directement comme des électrons libres ; toute famille naturelle est un obstacle, puisqu'elle interpose une membrane entre le tout et l'individu(membrane indispensable, selon moi, puisque c'est à son abri qu'au sein de la famille se construit la liberté individuelle et se conservent les patrimoines matériels, moraux et culturels, ingrédients indispensables de la différenciation d'une société de liberté). Depuis Platon, et en tout cas depuis Campanella, Fourier, Owen, Marx et tous les « socialistes utopiques », les socialistes ont eu pour programme de détruire la famille, et il était naturel qu'en devenant socialiste la maçonnerie française fasse sien ce programme avec quelques variantes. Le problème est que ce programme n'a jamais été discuté au grand jour ni approuvé par le peuple. Il lui a été imposé par une minorité franc-maçonne, toujours à l'origine des lois dites de « mœurs » (et luttant obsessionnellement à cet égard contre l'Église catholique qui défend, elle, une conception traditionnelle de la famille ; dénigrer celle-ci était un moyen supplémentaire de lutter contre celle-là). Je voudrais donner un autre exemple des dérives auxquelles conduit ce gouvernement par une minorité qui se croit initiée à je ne sais quelle suprême sagesse et qui, à ce titre, pense être autorisée à mener le peuple par le bout du nez. On a lourdement condamné récemment un député français, Christian Vanneste, pour avoir tenu des propos critiques ou simplement réservés à l'égard de l'homosexualité, ce qui est une pure et simple opinion, vraie ou fausse, sympathique ou antipathique, mais que n'importe quel citoyen doit avoir le droit d'exprimer dans un pays libre, a fortiori quand il s'agit d'un député élu du peuple et bénéficiant en principe de l'immunité parlementaire. Si cette condamnation a été possible, c'est qu'il existait une loi récente qui assimile à une « injure contre les homosexuels » tout propos sur l'homosexualité qui n'est pas conforme à l'idéologie des homosexuels militants, idéologie qui n'a, bien entendu, aucune valeur scientifique d'aucune sorte, qui n'est qu'une autre opinion, ni plus ni moins fondée que celle de Christian Vanneste, et qu'il n'y a donc aucune légitimité à imposer à tout le pays comme un nouveau dogme intangible. On peut dire que c'est un véritable mensonge d'État que de promulguer « au nom du peuple français » le jugement qui a condamné Christian Vanneste. En effet, il est évident, tous les sondages le montrent, que 60% des Français peut-être sont d'accord sur le fond avec Vanneste, et que 90%, en tout cas, pensent qu'il a parfaitement le droit d'exprimer librement son opinion (de même que 70% des sondés ont dit qu'étaient scandaleuses les images affichées dans le métro parisien et qui montraient des couples d'homosexuels adultes en train de s'embrasser fougueusement, images évidemment choquantes pour les enfants prenant le métro avec leurs parents ; or cette campagne fut imposée contre sa volonté à Mme Idrac, alors patronne de la RATP, par une intervention et des menaces de la HALDE s'appuyant, elle aussi, sur un texte législatif). C'est là qu'on découvre qu'alors que la loi est censée exprimer la volonté générale, il existe des « lois » qui sont à l'évidence refusées et détestées par l'opinion générale, et qui donc ont émané, en réalité, d'une minorité, éventuellement très étroite, ce qui ne les empêche pas d'être appliquées avec toutes les ressources coercitives dont dispose l'Etat. Ce sont donc réellement des mesures tyranniques et oppressives, qui violent les consciences et mettent en risque pénal infamant de parfaits honnêtes gens. Ce qui invite à se demander comment elles ont été votées – puisqu'il est clair qu'elles ont dû être formellement votées un beau jour par l'Assemblée nationale. L'explication est qu'elles ont été votées par une Assemblée nationale qui, en réalité, n'était pas libre. Car député pouvait redouter, s'il votait contre la loi demandée à grand renfort médiatique par le microcosme parisien, d'être l'objet, au plan national ou dans sa circonscription, d'attaques concertées venant de groupes bien organisés en réseau qui lanceraient contre lui, sous forme d'articles dans les médias, ou de manifestations de rue, une véritable fatwa susceptible de compromettre sa réélection, ennemis invisibles contre lesquels il savait qu'il ne pourrait rien faire. Et ces groupes qui savent agir efficacement sur les patrons de presse, les responsables de syndicats et d'associations activistes, une large partie du personnel politique lui-même au Parlement et au gouvernement, sont très souvent, dans notre beau pays, d'origine maçonnique. Voilà comment la franc-maçonnerie a imposé au peuple, au nom de ses idéaux à elle – respectables, si l'on veut, mais qui ne sont qu'à elles – un grand nombre de lois que le peuple ne voulait pas, et qu'il ne veut toujours pas ! Ses structures de secret, son dogme de l'initiation à plusieurs degrés, tels que seuls les hauts gradés connaissent exactement les buts ultimes et la stratégie de l'Ordre, ont abouti à des pratiques non démocratiques, en contradiction avec la doctrine exotérique de l'Ordre qui est la démocratie (doctrine réservée aux non initiés...). Or, comme, d'une part, cette structure de secret est socialement très efficace et que, d'autre part, la pensée des hauts gradés a été pervertie par le socialisme, je crois qu'au total la franc-maçonnerie a joué dans le pays un rôle néfaste. Elle porte une lourde responsabilité dans l'évolution sociologique du pays vers une société de mineurs assistés, contribuant à cette « exception française » que les pays riches et développés ne nous envient pas. Le peuple dit d'ailleurs souvent son désaccord avec ces lois quand on lui pose la question, ce qu'on s'abstient donc le plus souvent de faire. La tradition radical-socialiste franc-maçonne a toujours vigoureusement condamné le référendum, procédure pourtant commune en Suisse, et qui a suscité les tollés de la gauche quand De Gaulle l'a imposée. Aujourd'hui, le PS crie au « populisme » chaque fois qu'on suggère de faire en France des référendums sur des questions autres qu'institutionnelles, les questions de mœurs, ou les questions comme l'immigration, l'éducation ou les impôts. C'est bien la preuve que certains prétendent détenir une vérité qui doit être mise à l'abri de la censure du peuple pécheur... Telle est donc ma réponse à votre question. Je considère que la franc-maçonnerie exerce en France une véritable « police religieuse », au nom d'une religion qui n'est pas la mienne, procédé par quoi je me juge gravement opprimé. J'exige que le débat public en France soit libre, rationnel et transparent."
En fait je pense que c'est encore plus grave que ce qu'il dit et je suis pas d'accord avec son bullshit sur la franc-maçonnerie gangrenée par le marxisme/socialisme.. mais je vais pas non plus m'étaler sur le sujet. C'était juste pour vous démontrer que parler de l'influence de la maçonnerie dans la société n'a rien de risible et est discuté dans les milieux intellectuels(mais à peine dans les débats publics). Ce n'est pas parce que sur internet 97% des "complotistes" disent des conneries qu'il faille écarter d'un revers de la main sourire narquois aux lèvres toute discussion à ce sujet.. Je sais que je vais être ban et conspué comme Anglica mais je m'en fous. Je me serais senti bien "lâche" de me taire. Je dis ce que je pense être la vérité(celle que je perçois).