➔ Starfula - 22 Jan 2009

Ça c'était avant, quand les mecs avaient des trucs à dire et à revendiquer, qu'ils devaient par la force des choses être innovants musicalement tout en intégrant des influences (tous les rappeurs qui racontent que leurs parents écoutaient de la soul, du jazz, du R&B, du blues).
Maintenant que tous les thèmes un peu classics ont été vus et revus ad nauseam (la banlieue c'est triste; le FN çay des maychants; les poulets on les aime pas) il ne reste que de la surenchère de wanabee braqueurs de banque et des ego-trips de "je suis plus le big boss que toi" dont Booba est un fier représentant.
Il n'y a qu'à voir les actes d'un Booba crachant sur les flics à tout bout de chant et allant pleurer dans leurs jupons quand il est challengé, et à côté de ça regarder le parcours, lire les paroles ou écouter la musique de IAM, Public Enemy ou NTM.
Après c'est l'époque aussi qui veut ça, même pour ces grands anciens c'est pas rose, IAM n'a plus rien d'intéressant/novateur à dire à part que justement le rap véhicule des valeurs de droite ; Joey à la Starr Academy ou Public Enemy qui ne font plus rien de bandant depuis longtemps.
Le rap actuel (en tout cas le plus médiatisé, je suis tout ouïe si tu as des trucs qui valent l'écoute, pas Booba et autres baudruches) n'a plus grand-chose d'intéressant, ni sur le fond ni sur la forme.