Y'a deux semaines je me rend à mon boulot.

Je passe sur une route à une voie ou sur la droite on trouve une voie de bus.
Quand on respecte le code on roule pas dessus. (Pour les Nantais, 'est la voie qui relie Pirmil à Greneraie en bord de loire)

Comme d'habitude, c'est bouché donc tout le monde prend son mal en patience.

Arrivé à m'engager sur le rond point, je laisse passer le bus à droite qui va vers la gauche, alors que je vais tout droit. Il me coupe la route donc.

Et là un connard surgit de derrière le bus, me coupe la route et va dans la même direction que moi et ose me faire un doigt.

Feu rouge.

Je descend de ma caisse, je tape dans sa vitre, il l'ouvre et me répond "Attention vous êtes filmés par les caméras."

J'ai eu une putain d'envie de meurtre.
Ne pouvant rien faire d'autre, je retourne dans ma caisse, je le suis à base d'appel de phare et là à un autre passage ou il y'a une voie de bus  il repasse dessus et trace pour me lâcher.

Un débile du volant.

Pourquoi je vous raconte ça ?

Parce que ce mec, je l'ai revu une seconde fois, je suis toujours sur la même route et je vois un mec arriver a pleine balle et piler juste à mon cul parce que je roule à la vitesse autorisé en ville.
Je reconnais sa caisse...et je fais rien, je le laisse partir.

Et là, je l'ai revu une 3e fois, je m'engage sur un rond point et ce fils de pute me fait l'intérieur.
Cette fois-ci je le suit.

Le mec a été se garer devant le commissariat, parce qu'il a bien compris que je le suivais.

Moi n'ayant rien à me reprocher, je sors de ma caisse et je comptais lui faire comprendre cordialement que c'est une pute qui est dangereux sur la route.

Tips: Le comissariat est dans une rue à sens unique.

Là où j'ai mal joué c'est que c'est enculé, qui doit flipper sa mère, a redémarrer en trombe quand je suis descendu, j'aurais dû bloquer la rue avec ma caisse

Après je l'ai perdu.

Chose intéressante, le mec est un vieux de 60 balais qui roule en Scénic.
Pas vraiment le stéréotype du débile du volant.

Et là question que je me pose et "est ce qu'il est comme ça quand il me voit ou toujours ?"

Vivement le jour où je le recroise.

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