Enfin vu Prometheus. Ok c'est pas du niveau du premier ou de Blade Runner et il y a du débilus dedans. C'est plus un film construit comme un rafistolage pour arriver à expliquer/copier Alien, donc rien à voir niveau cohérence. Ce n'est plus un huis-clos, donc plein de perso osef qui servent de chair à canon. Le punk géologue et son pote biologiste à lunette Les deux pilotes qui vanent avant de se cracher à la fin Le plus qui me déçoit c'est la musique. Dans les scènes d'action ou de tension ça va mais pour le reste ça manque vraiment d'ambiance (quand ils lancent l'hologramme du papy au début avec la musique du premier ). Trop d'aller retour entre le vaisseau et le dome, encore une fois révélateur du bidouillage générale. La mort de la blonde La dernière séquence too much.
Mais je trouve pas ça inintéressant ou non dénué de sens. J'aime beaucoup l'androïde David, l'héroïne Elisabeth et le charisme du blackos. Je vois les choses comme ça :
Le produit noir est un puissant mutagène qui permet la destruction/construction d'information génétique : il permet de créer de nouvelles espèces à partir de l'organisme infecté en le détruisant. Les résultats variant d'une espèce infectée à l'autre. La séquence d'ouverture est clairement la dissémination de la vie sur Terre par les Space Jockeys grâce à ce produit. Bon, montrer la molécule d'ADN à l'échelle cellulaire ça craint mais passons. La où ça me plait moins c'est qu'on voit de la végétation type fougère dans les paysages. Ca aurait été plus pertinent de créer réellement la vie, parce que l'évolution explique sans problème le reste. Donc c'est plus genre un coup de pousse à l'évolution qui permettra d'aboutir à l'espèce humaine, d'où l'homologie génétique, mais faut pas trop chercher loin parce que ça tient pas la route. En gros il y a un côté création d'ordre plus biblique. Un homme directement infecté ça fait dans un premier temps une sorte de monstre, le géologue, et ce que serait devenu le mec d'Elizabeth. Bizarre mais bon. Un vers de terre ça fait un gros vers avec la compétence "je ponds dans ton estomac" qui semble être une évolution qui tend à revenir avec ce produit. Un homme contaminé qui éjacule dans une femme stérile ça fait un poulpe qui infectera un space jockey pour faire un xénomorphe. Pourquoi pas Ca illustre mine de rien la biodiversité et l'évolution, façon accéléré. Vu la gravure dans la fameuse sale, le xénomorphe semble être l'étape ultime de l'évolution vu par les SJ et provoquée par le produit. Leur motivation : créer de la vie comme nous avons créé les cyborgs. Mais ils sont aussi des dieux pour nous, puisque nos créateurs, feat part de mystère à développer dans une suite. La Terre est une terrain d'expérience biologique pour eux. Ils avaient prévu de revenir nous later il y a 2000 ans, je pense pas que ce soit une dâte anodine, le sort que l'on a réservé à Jesus tout ça. Car il y a beaucoup de référence chrétiennes (le look d'Elisabeth après la césarienne). Donc ils s'apprétaient à revenir sur Terre pour disséminer le produit mutagène (créer encore de l'évolution? Nous punir? Je pense pas qu'ils aient peur de nous), mais leur propre "arme" s'est retournée contre eux.
David le cyborg : tel Roy Batty, il est sur presque tous les points supérieur à l'Homme, et il le sait. C'est une sorte d'intermédiaire entre nous et les SJ dans son rôle. Il est fassiné par les humains (Lawrence d'Arabie) et en même temps il les méprise car il n'obtient pas la considération qu'il aurait espéré alors qu'il nous est supérieur. Il agit pour lui même. Lui aussi veut créer la vie tel un dieu, et s'il peut détruire l'humain au passage ce n'est que mieux. Ce n'est pas un hazard s'il contamine l'autre connard. A chaque fois qu'il s'adresse à David il est blaissant. Donc David ayant pour vision que les SJ ne sont pas des dieux mais juste des créatures plus évoluées, et connaissant l'utilité du produit, il décide de le tester sur l'homme pour voir le résultat, créer la vie tel un dieu et buter l'autre con. C'est pour ça qu'il tient aussi à ce qu'Elisabeth garde le bébé streum. Par orgueil (création comme un dieu) mais aussi parce que son mode de fonctionnement c'est la copie de comportement d'être supérieur, donc faire comme les SJ qu'il admire. Mais à la fin il aura finalement du respect pour Elisabeth, car elle est forte (elle se débarasse du bébé et elle survit au SJ à son grand étonnement), et elle possède quelque chose que lui n'a pas encore développé : la foi. C'est elle qui a l'idée de partir vers le monde "paradisiaque" des SJ. Cela il ne le comprend pas, lui serait directement rentré sur Terre. En cela elle lui est utile pour évoluer. Et puis il a besoin directement d'elle physiquement vu qu'il est HS. A la fin il y a un respect mutuel entre les deux, et une complémentarité.
Ah et enfin le film se place comme une explication directe de la situation rencontré dans Alien 1. Le numéro de la planète (satellite) qui diffère, le SJ ne finissant pas au bon endroit, ce ne sont que des détails dont Ridley Scott se branle royalement. Voir ses commentaires dans le BR. Donc pas de scénar Lostesque à la mort moi le noeud de Britniais.
Au final malgré le côté rafistolage et blockbuster, je boude pas mon plaisir. C'est déjà bien mieux qu'Avatron ou toutes les suites de merde d'Alien.