Bon bah Rage, c'est vraiment très bon pour le moment.

C'est un peu long à démarrer (mais ça reste plaisant quand même), beaucoup de quête Fedex ("salut j'ai la flemme de bouger mon cul, tu peux aller appuyer sur un bouton à 3 km d'ici pour moi stp"), pas encore de gros pétoirs, ni de gadgets, on sent un potentiel qui se met petit à petit en place et... Cette orgie, ça devient vraiment excellent en fait

Les gunfights sont supers intenses (j'en attendais pas moins du papa des FPS, il maîtrise son sujet à fond), c'est vraiment pêchu, c'est très jouable; l'IA n'est pas mauvaise du tout, malgré quelques errements ici et là et le système de craft est basique mais sympathique dans les faits (les voitures téléguidées, les tourelles automatiques ). Côté voiture, les trajets sont pas trop nombreux et surtout pas chiant contrairement à Borderlands: on traverse la carte rapidement là où j'en suis (pas de "je peux pas avancer plus loin, j'ai pas le niveau" vu qu'on a un FPS pur et dur avec vite fait des éléments de RPG) et les courses/combats sont même funs (enfin à petites doses, mais c'est jouable et pas prise de tête donc...).

Et graphiquement, ça envoi quand même du bois, même si on sent constamment les sacrifices fait pour avoir un tel rendu aussi fluide... Du coup, ouaip, ya pas de lumières dynamiques, les nuages sont qu'un gros JPG HD et surtout ya pas d'interactions possibles (à 2/3 caisses près) avec le décor, c'est moins poussé que Goldendeye 64
Maiiiiiiiis, je trouve quand même que le sacrifice vaut le coup, c'est super beau, ya des panoramas biens sympathiques (la ville fantôme ), c'est plutôt propre sur 360 (l'aliasing est discret, pas de tearing en vue) et surtout, ça rame vraiment jamais. Du coup, c'est encore plus plaisant à jouer...

Après, quelques tares ici et là pour chipoter: le scénario décolle pas vraiment (et j'ai l'impression qu'il le fera jamais, à en lire les avis sur la fin/2ème partie bâclée), les manips pour changer d'armes/d'accessoires sont pas franchement pratiques en plein combat mais bon, peu importe j'ai envie de dire, ça tue quand même pas mal. Carmack