Calvaire hier soir :

Vu Stalker de Tarkovski -

Putain cette lenteur.

Pourtant, j'en avait déjà vu deux de lui (Andrei roublev, et Solaris) mais je ne m'étais pas souvenu d'un tel rythme d'amibe dans son cinema. Pourtant adepte de ce genre de film(Beaucoup aimé les Bela Tarr par exemple), là franchement c'etait chiant, et j'ai trouvé ça d'une arrogance vieillote, et maniérée. Heureusement le film rebondit bien dans la dernière demi-heure, ce qui m'empechera de dire que c'est nul (bon et puis objectivement ça ne l'est pas, la photo est belle, certains plans transpirent de beauté, bon faut dire que tu as le temps de les mater et d'y projeter pas mal de superlatif pour eviter ton esprit d'aller vagabonder ailleurs(liste de courses a faire ?, ai-je bien eteint la plaque de la cuisine ?, Tiens j'ai faim.).

La traversée de la zone, est juste un calvaire d'emmerdement(pour le spectateur) (surement voulu par le realisateur ?), les discours introspectif de l'ecrivain et du professeur sentent la naphtaline philo, et peinent à marquer. L'onirisme un peu affiche de folon à l'approche de la chambre dans la zone, date aussi. Seul le retour, et le dernier plan (magnifique), le choix d'interpretation du film dans les mains du spectateur (realité, espoir existant ou non, mise en scène du stalker ?) envoie enfin le film à quelque chose de vraiment intéressant.

Mais bon - peut être a regarder en salle dans un cine-club pour plus s'immerger dedans.

A noter que j'ai loupé 5 minutes de film au milieu (peut etre essentielles ?, je ne le saurait jamais) j'ai été pisser sans mettre pause. (d'ailleurs le plan au retour avait peu evolué)

Edit par zbah (21 Jul 2011)