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Invité(e)
Pseudo_supprime

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C'est un tour de manège acidulé et jubilatoire, enivré tout du long par une énergie qui n'en finit plus de grossir jusqu'à ce que, « Kaboom », le film s'arrête, sèchement, comme épuisé par son éblouissante vitalité.
L'idée est géniale, et précise ce que suggérait déjà la trilogie, c'est-à-dire que le cinéma d'Araki filme, littéralement, depuis l'inconscient de la jeunesse. En cela l'emballement de Kaboom n'est pas si arbitraire, son délire est une ligne droite : au début, Smith se branle, et à la fin c'est le film qui a joui. On aura compris que cette extase est, largement, communicative.