➔ Cain_Marchenoir - 25 Oct 2015

Je vais prendre un exemple très concret. Regarde les "jeux préférés" des rédacteurs de chez GK, pratiquement que des titres de leur jeunesse. Ou encore les trentenaires fan de snes qui te disent que le jeu vidéo aujourd'hui c'est mort, que c'est plus ce que c'était mais qui continuent de collectionner alors qu'ils feraient mieux de se retirer du circuit... Crois-moi ces gens sont légion.
Chocolat et même Kenjin ont fini par avouer à demi-mot que "Le JV c'est moins bien aujourd'hui qu'hier" le débat se situe sur ce point précis, moi je suis en désaccord et loin d'être aussi fataliste. Et cette fausse idée comme quoi le jeu vidéo est en perdition, n'est-ce pas justement de l'affect ?
Mettons-nous dans la tête de l'enfant d'aujourd'hui qui rentre dans la puberté et commence sur ps4, il sera façonné par son époque, comme nous on l'a été et ne pensera pas "c'était mieux avant." Le gamin passionné et curieux qui aura bon goût fera le tri et pourra revenir en arrière si ça lui chante.
Je n'ai pas connu l'époque Famicom et quand j'ai voulu découvrir les standards de cette machine, il y avait beaucoup de choses insupportables mais aussi de très bonnes surprises (suito homu !)...

Même si il est vrai que l'évolution actuelle de l'industrie a créé des dérives (déjà eu le débat des DLCs), que je ne nie pas non plus, simplement, dans le cas du jeu vidéo où la technique avance à une vitesse fulgurante et où les exigences des joueurs et des règles de game design deviennent vites archaïques... Oui il y a une histoire, une continuité et des jeux que l'on retient et qui seront mentionnés dans des bouquins comme "16-32 bits, La Passation".

NoVa > On sait tous pourquoi Resident evil a été marquant et ensuite en quoi silent hill était avant-gardiste.