➔ Dieu-Sama - 16 Oct 2023

Au sommet de son art, je sais pas, mais oui, il n'a pas connu la baisse évidente dont souffrent les dessinateurs sur la fin (très visible chez Lampil par exemple, mais même Franquin quand tu lis les tous derniers gags de Gaston c'était plus tout à fait ça). En plus du fait que je trouve qu'Uderzo est très sous-estimé à la base, pas autant reconnu qu'un Franquin ou un Giraud par exemple; peut-être aussi parce qu'il est considéré -à tort- comme l'homme d'une seule série.

➔ KamiOngaku - 16 Oct 2023

Oui, ça pourrait être une explication. Après il y avait quand même plus que ça: les scenars de Goscinny, comme ceux de Greg, étaient très précis: tapés à la machine à écrire, case par case avec description, dialogues, etc. Et ce découpage, ce certain sens du gag, Uderzo a réussi à le maintenir dans une certaine mesure, ce qui est compréhensible car les scénaristes déteignent souvent sur leurs dessinateurs quand la collaboration est étroite comme ça.
C'est la même chose par exemple avec Hermann et Greg: tu prends les premiers Jeremiah, Hermann réutilise toutes les ficelles de découpage, rythme, attitudes qu'il avait emmagasiné sur Bernard Prince ou Comanche.

Une autre explication, moins reluisante, de la transition douce entre les albums duo et les albums solo… ben c'est que même Goscinny était plus au top sur les 3 derniers albums. Et il faut reconnaître que La Grande Traversée, Obelix et compagnie ou Chez les Belges, ça reste bien mais c'est pas au niveau d'Asterix Légionnaire ou Chez les Bretons.
En tous cas, j'ai trouvé des avis très partagés sur des forums ou des groupes Facebook sur ces 3 derniers albums de l'ère Goscinny.