➔ Cheftrottoir - 17 Dec 2020

L'intérêt c'est que chaque kanji ne soit plus une forme quelconque pour ton cerveau. Tu te crées une sorte de base de mémorisation que tu vas ensuite enrichir quand tu tomberas sur le kanji en pratique.

Par exemple, tu commences par associer 生 au mot-clé "vie". Quand tu tomberas sur 生む, 生きる, 生える, etc l'acquisition des différents sens et lectures sera facilitée grâce au mot-clé que tu as appris. Heisig te permet juste d'avoir les fondations sur lesquelles tu peux ensuite construire ton vocabulaire. Sans l'apprentissage du vocabulaire à côté la méthode n'a aucun sens.

Comme je vois les choses, je pense qu'il y a deux grandes approches pour l'apprentissage des kanji :
- la méthode purement théorique, tu apprends des listes entières de sens et de lectures. Je n'ai jamais essayé, mais ça me semble extrêmement dur et peu rentable, vu que tu ne sauras même pas comment appliquer ce savoir (à cause des irrégularités du système d'écriture).
- la méthode purement pratique. Tu tombes sur un mot, tu apprends son sens et sa lecture. C'est déjà nettement plus intelligent, puisque tu apprends les sens et lectures en contexte. Par contre, tu risques de te sentir rapidement submergé par la quantité de nouvelles infos, notamment le tracé des kanji. C'est ici que Heisig est intéressant, si tu as déjà un mot-clé pour chaque kanji, les efforts à fournir pour mémoriser toutes ces nouvelles infos sont moins violents.

Yazu : si tu fais Heisig, je te conseille seulement les tomes 1 et 3. Le tome 2 vise à t'apprendre les lectures, mais on retombe alors dans les travers de méthode purement théorique. Il vaut mieux apprendre les lectures avec du vocabulaire.

+1 pour les kana, te poses trop pas de question. Fais juste attention à respecter l'ordre des traits. Tu rencontreras tellement souvent les hiragana par la suite que ça deviendra comme du français. Les katakana c'est un peu plus chiant, même un an après j'ai toujours quelques hésitations sur ヌ, メ et ナ