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mpprrrrfffffchier

Oui, c'est de loin le pire combat du jeu.

Sinon, j'ai bien aimé Infinite, mais je trouve que son problème, c'est le manque de cohérence de l'histoire. Dans Bioshock 1&2, le vrai protagoniste du jeu, c'était Rapture, et c'était vraiment le destin de la ville qui servait d'enjeu plus que celui de ses personnages. Dans Infinite, ça commence avec le même schéma, qui fait penser que ça va être l'histoire de Columbia, mais en réalité celle-ci se termine à la fin du 3e acte, et se fait remplacer par l'histoire d'Elizabeth & Booker jusqu'à la fin du jeu. On voit vraiment que le développement du jeu a été chaotique et que le scénario a été radicalement remanié plusieurs fois, et je suis persuadé qu'à la base, c'était censé être 100 % l'histoire de Columbia, et que l'histoire d'Elizabeth s'est rajoutée par la suite, ce qui donne ce côté deux en un un peu décousu.

L'autre souci, c'est que même si j'ai adoré l'ambiance, avec le recul, je trouve Columbia vraiment moins intéressante que Rapture. Rapture avait un vrai côté tragique, on voyait comment toutes les valeurs qui faisaient sa grandeur avaient fini par la conduire à sa perte. Columbia n'a pas du tout cette ambiguïté, c'est juste une ville de gros racistes consanguins, et on n'a aucune sympathie pour ses habitants quand elle finit par cramer au milieu du jeu (même si j'admets que c'est effectivement un peu plus subtil que ça, puisque la rébellion se révèle aussi monstrueuse que ceux qu'elle combat, mais bon, à ce stade là on a compris que les dérives de l'extrémisme est le message central de tous les jeux de Ken Levine).