Chamberlain
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Churchill
26 Mar 2018
Je me souviens, bien avant la guerre au Yémen et au tout début des fameuses "révolutions" arabes, j'expliquais tout cela à Makouche. Qu'on allait venir petit à petit à une guerre régionale (et que certains oeuvraient pour que ça aille dans ce sens) et qu'il ne fallait surtout pas que les chiites houthis s'étendent sinon ce sera le point de départ à un futur bordel ingerable au Yémen et par extension la région entière. Il faut bien comprendre la situation régionale. L'Iran s'est imposé de manière larvée. Ils ont faillit être à la frontière de la plus dense région pétrolière saoudienne avec la prise de pouvoir à Bahreïn (et c'est bien pour ça que les Saoudiens sont intervenus à cet époque), ils sont influents en Syrie, Irak, Liban, Yémen, financent des opposants en Arabie et dans tous les Émirats en général, Oman à conclu un pacte politique il y a quelques années etc.... En conséquence Le royaume Saoud va se retrouver avec la majorité de ses frontières adossé à des zones d'influences Iraniennes (et en regardant une carte on comprend pourquoi ils n'ont pas lâché le Yémen). Si Israel et L'Arabie en arrivent à coopérer (sauf que pour l'instant c'est tabou d'évoquer ce sujet) c'est qu'à leurs yeux l'Iran qui dominent la région c'est un cauchemar absolu et que jamais ils ne laisseront faire. Que tu poses ton pied à Tel Aviv ou Riyadh tu sens bien que l'ennemi qui inquiète le plus est commun. On voit ça de loin mais vu les enjeux (petrole arabe, allié israélien, influence russe) on sera bien évidemment concerné par une véritable guerre la bas. |