L'ayatollah
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Kolia
01 Jun 2017
➔ Marks - 01 Jun 2017 http://www.espace-sciences.org/sciences … glaciaires Évolution climatique Mais comment déterminer les variations climatiques au cours du temps ? Les paléoclimatologues mesurent pour cela la teneur en deutérium de la glace. Le rapport entre deutérium et hydrogène varie en effet de façon linéaire en fonction de la température dans les précipitations : plus le climat est froid, plus les précipitations (et donc la glace) sont riches en isotopes lourds. Grâce à ces mesures, les scientifiques ont déterminé que huit cycles climatiques se sont succédés durant les 740 000 dernières années. Mais l'information majeure délivrée par la carotte du Dôme C réside dans la découverte d'une période interglaciaire de 28 000 ans, qui a débuté il y a 420 000 ans. Cette période s'est déroulée alors que la Terre connaissait un axe et une orbite par rapport au soleil similaires à ceux d'aujourd'hui. Il semblerait donc que la période interglaciaire actuelle puisse s'étendre bien au-delà des 10 000 ans initialement prévus ! Composition de l'atmosphère Les carottes glaciaires apportent également de précieux renseignements sur la composition de l'atmosphère et en particulier sur sa teneur en gaz à effet de serre (essentiellement le dioxyde de carbone et le méthane). Perméable à l'air lors de son dépôt, la neige, en se tassant progressivement sous son poids, enferme l'air sous forme de bulles dans la glace. En analysant ces bulles d'air, les scientifiques peuvent connaître la teneur de l'atmosphère en CO2 et en méthane à une date donnée. Ils ont ainsi établi une très forte corrélation entre ces teneurs et l'évolution du climat. Les périodes glaciaires sont caractérisées par des teneurs en CO2 et en méthane plutôt basses, alors que les périodes interglaciaires connaissent des teneurs élevées. Plus important encore, les analyses des carottes montrent que les teneurs en gaz à effet de serre ont augmenté à partir du XVIIIe siècle pour atteindre aujourd'hui des niveaux jamais égalés : de 27 % supérieur à la teneur la plus élevée des derniers 650 000 ans pour le CO2. Les teneurs actuelles ne sont donc pas imputables aux variations naturelles enregistrées depuis des milliers d'années mais bien aux activités humaines. Connaître l'impact d'une telle augmentation est aujourd'hui primordial pour notre planète." Sérieusement, la question du réchauffement climatique n'est ni de droite, ni de gauche, ni réac, ni bobo, ni tout ce qu'on veut. On ne devrait pas se disputer là dessus Britney, c'est bien plus sérieux que Morandini, les SJW ou que sais-je encore... L'évidence est sous nos yeux et on continue encore à regarder ailleurs plutôt que d'essayer de sauver ce qui peut encore l'être. Ça me déprime que ce soit si difficile d'admettre qu'on fout en l'air aveuglément le seul espace vivable à notre disposition. Kolia (01 Jun 2017) |